L'histoire :
MALHEUR !! Depuis 15 jours, la banquise est en émoi : bébé phoque a disparu ! Tous et notre brave ours polaire Borgnol en tête, fouillent coins et recoins de la banquise. Cependant, il faut reconnaître qu’on s’amuse bien plus qu’on effectue les recherches sérieusement. Borgnol est d’ailleurs obligé de rappeler à l’ordre phoques et pingouins : les uns lui font jouer les girouettes en profitant de l’aubaine pour de savoureuses parties de cache-cache ; les autres, qu’il a élevé comme ses propres enfants, lui font leur petite crise d’ado… Pendant ce temps, il y en a un qui engraisse, gentiment installé dans une piscine gonflable, sur le pont d’un gros bateaux des « deux pattes qui puent ». Et oui ! Tous s’inquiètent pendant que bébé phoque se la coule douce en se gavant de poisson. A le voir devenir rond comme un ballon, copain oiseau se demande si ses hôtes n’ont pas la ferme intention de le manger. Il est donc grand temps que Borgnol s’active. Mais notre gros nounours n’est vraiment pas aidé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le final du premier épisode nous laissait orphelin de l’attendrissant petit protégé de cette grosse bonne pâte polaire de Borgnol. Il s’agit donc, pour cette suite, de tout mettre en œuvre pour soustraire ce pauvre bébé phoque aux satanées « deux pattes qui puent » qui l’ont enlevé. Et vous vous doutez bien que, confiée à notre faux grognon de gros ours blanc et à sa clique, l’affaire est prétexte à de nombreuses facéties… Indéniablement, énergie et explosivité sont une nouvelle fois au rendez-vous de ces aventures polaires qui ne se prennent pas une seconde au sérieux. Les sœurs Dupré La Tour composent un univers propice à toutes les clowneries et destiné à se faire tordre de rire les plus petits. Et évidemment ça fonctionne en moins de deux. Il faut certes bien reconnaitre que le fond scénaristique sert uniquement à mettre en scène cette bande de rigolos, avec parfois même un peu de confusion. Mais comique de dégringolades, crado rigolo, scato marrant et bêtises, font l’effet d’un véritable petit aiguillon à rire et excitation chez le public visé. Un peu au raz du sol, mais efficace comme tout. L’ensemble est servi sur un plateau par le dessin enjoué de Florence Dupré La Tour, tout à la fois élégant et portant l’art de la glissade et de la grimace avec brio. A réserver quand même aux plus petits…
