L'histoire :
La patte du chat : dès que le félin passe sa patte derrière son oreille, la pluie est là le lendemain. Hormis cela, les parents de Delphine et Marinette se demandent quelle est son utilité. Une fois seules, les fillettes commencent à jouer à l’intérieur de la maison mais font tomber un plat en faïence. En rentrant, leurs parents voient les dégâts, s’énervent et proclament que le lendemain, s’il fait beau, les fillettes devraient aller voir leur tante Mélinda. Le chat essaie de les défendre mais se fait houspiller par ses maîtres. Delphine demande alors à Alphonse, le chat, de se passer la patte derrière l’oreille, ainsi elles n’iront pas voir leur tante…
Le canard et la panthère : Devant leurs livres de géographie, Delphine et Marinette discutent avec le canard de voyage, de l’envie de découvrir le monde. Les parents s’approchent alors et trouvent que l’oiseau a l’air suffisamment en forme pour servir de repas le dimanche. Les fillettes lui suggèrent alors de partir afin d’échapper à cette mort. Deux mois passent avant que celui-ci ne revienne à la ferme, accompagné d’une panthère. Celle-ci est pacifique et se lie rapidement d’amitiés avec les autres animaux de la ferme mais aussi avec les fillettes. Cependant les parents voient son arrivée d’un mauvais œil…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection Fétiche permet à des auteurs chevronnés ou non d’adapter, librement ou non, des chefs d’œuvre connus de la littérature. Cette fois-ci, nous avons le plaisir de redécouvrir 2 histoires tirées des Contes du chat perché de Marcel Aymé, connu aussi pour le Passe-murailles. L’adaptation est l’œuvre d’Agnès Maupré qui publie ici sa première bande dessinée sans scénariste. Elle a donc choisie La patte du chat (paru en 1944) et Le canard et la panthère (1937), pour ce premier recueil. Agréable, la narration nous remémore les sensations qu’avait suscitées la lecture de ces contes plus jeune. Son dessin, des traits fins, parfois sommaires, entre en adéquation avec l’ambiance des contes, particulièrement expressif. Son travail sur les couleurs est quand à lui des plus poétiques, les teintes sont bien choisies et complètent ce tableau, par instant onirique. Un premier opus charmant et qui se lit avec grand plaisir, en attendant la suite…
