L'histoire :
Les vacances d'hiver sont là, sur Pouni. Lala demande à Djipi si elle peut passer le prendre demain, pour quelques jours avec elle. Djipi, malheureusement, doit partir avec sa mère pendant 15 jours sur sa planète d'origine. Il ne semble pas du tout emballé de se rendre là-bas. D'ailleurs, il ne veut pas dire à Lala où se trouve cette planète. En insistant, Lala fait tomber Djipi qui en perd sa tête. Ange, passant par là, voit toute la scène et accuse Lala d'avoir décapité Djipi. Lala ramasse la tête de son ami qu'elle remet dans son corps. En fait, Djipi n'a pas de membres, car il est handicapé de naissance. Son corps est artificiel et fonctionne grâce à la robotique. Ange, lui, n'en croit pas ses oreilles et se moque un peu de Djipi ce qui agace fortement Lala. Quelques temps plus tard, Lala rend visite à Djipi. Malheureusement, elle arrive au moment du décollage de la navette de la mère de Djipi. Elle fonce alors chez Ange, afin de lui voler sa soucoupe. Ange n'apprécie pas du tout et lance son robot géant à la poursuite de Lala...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 4e opus d'Ange le terrible Poïpoï continue sa série jeunesse intergalactique mêlant science-fiction, humour et tendresse. Le héros est un petit terrien (faussement) rebelle, venu s'installer sur la planète Pouni afin de fuir l'école. Il vit avec José, son robot dans son vaisseau en forme de tête de mort. Sur pouni, les aventures d'Ange sont aussi déterminées par les vacances scolaires. Ainsi, dans cette histoire, Ange accompagne Lala sur une étrange planète où vît la famille de Djipi. Poïpoï développe un dessin très basique, propre à capter les attentes de la jeunesse. Les personnages sont simplifiés et stylisés au maximum. Toujours dans cette optique, l'histoire se rapporte souvent à un évènement marquant ou difficile de l'enfance. Cette fois, par exemple, il met en avant le handicap de Djipi qui doit subir le regard moqueur des autres. Il soulève aussi les relations pesantes avec les parents et notamment celle avec le père absent. Sous prétexte d'histoires rigolotes et mouvementées, Poïpoï n'oublie donc pas de transmettre certaines règles de vie importantes pour les enfants...