L'histoire :
Venue du fin fond de l’infini du cosmos intersidéral, une menace s’approche de la paisible planète Pouni : Ange, le terrible pirate de l’espace, a décidé de se lancer à l’assaut de la planète. Ce qui est loin d’être évident, car Ange est haut comme trop pommes à genoux et son équipage de pirates se limite à un robot domestique, appelé José. Mais Ange est teigneux et méchant : à peine a-t-il posé sa petite soucoupe sur Pouni, qu’il shoote déjà dans un adorable petit autochtone, comme ça, gratuitement, pour donner le ton. Evidement, en commençant ainsi, il ne s’attire pas la sympathie des autres aliens à proximité, le gros Djipi et la gentille Lala. Lala se paie même de sa poire en le traitant de pirate de ses fesses, ce qui plonge Ange dans une colère terrible : il lâche son molosse Stanley ! Mais Stanley est un petit peu débile et croque les fesses de son maître. Qu’importe cette première mésaventure, Ange installe son QG de pirate sur la planète, un monolithe noir surmonté d’une tête de mort. Et dès le lendemain, il se rend sur un marché maraicher pour clamer qu’il est le nouveau maître de Pouni ! Mais personne ne le prend au sérieux… il récolte même une sucette…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sous le terrible pseudo de PoiPoi, se cache en fait Jérôme d’Aviau, auteur (entre autre) de Première fois, dans un registre tout à fait opposé (érotique !) de la présente série. Car Ange le terrible s’adresse cette fois à un très large public et amusera surtout les jeunes lecteurs. Avec cet album édité au sein de la collection TChô de Glénat, Poipoi (prononcez Poye-Poye, parce que sinon c’est un peu ridicule) est donc pour la première fois auteur complet. Le synopsis de sa série de science-fiction humoristique est assez sympatoche : un enfant pirate, qui n’a que sa hargne pour accomplir son désir de conquête, est systématiquement mis en échec par d’autres enfants, des extraterrestres aux formes rigolotes et aux couleurs acidulées. Si l’idée de départ est efficiente, pour les plus adultes, elle tourne vite court… Le dessin synthétique, tout simple et tout sucré, accompagne une narration continue, contrairement à la plupart des titres de la collection, découpés en gags d’une planche. Néanmoins, l’auteur essaie de respecter un rythme d’une chute comique en bas de page, l’occasion de découvrir quelques situations qui font toutefois sourire (surtout le début !).
Pour en savoir plus : http://www.myspace.com/poipoipanda
