L'histoire :
Un jeune photographe, Arthis, a découvert un marais à l’ambiance étrange, presque irréelle. Une végétation pourrie par l’humidité de l’air, des arbres aux branches noires, sans vies et sans feuilles. C’est décidé, il part, avec son appareil photo, pour fixer cette atmosphère. Mais le lieu en a séduit d’autres. Une jolie jeune femme le précède de peu, photographe comme lui. Alors qu’il l’observe en train de prendre des clichés, elle se fait agresser par des hommes curieusement vêtus, à l’ancienne semble t-il. Il court pour l’aider. Trou noir. A son réveil, Il est enfermé dans une étrange prison...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier cycle de Ballade au bout du monde commence de façon fort énigmatique. Nul ne peut deviner à l’avance ce qui va bien pouvoir arriver à notre jeune héros. Ce n’est pas le triste sentiment du déjà vu qui vous étreindra ici. Mais plutôt celui du lecteur, ravi d’avoir mis la main sur une très belle histoire. D’autant plus qu’il ne s’agit pas pour Makyo, le scénariste, de résoudre une bête énigme. Mais d’accompagner les personnages dans une intrigue plus globale, dans un monde totalement en marge du nôtre. Et cette totale réussite est soutenue par les dessins de Vicomte qui s’affirme de pages en pages. En revanche, on ne peut pas dire autant de bien des autres cycles, tous très inférieurs à celui-ci. Un conseil : arrêtez vous aux quatre premiers tomes qui forment cette intégrale et vous resterez bien heureux.