L'histoire :
Aline est au plus mal depuis sa capture par la secte des 300 qui l’a forcée à avorter. Arthis tente de l’aider, mais elle s’écroule petit à petit. Athanase leur rend visite et rappelle à Arthis qu’il doit absolument démarrer la mission que lui a confiée Rabal : il doit récupérer la pierre noire que possède Lapyris. Arthis se déclare prêt pour le faire. Au même moment, à Notre Dame-de-Paris, Lapyris rend visite à ses employeurs. L’un d’eux est sceptique et veut des preuves de la puissance des pierres. Quand il touche la pierre noire, il est assailli par de violents cauchemars et apparitions et finit par perdre la vie. Lapyris rappelle son objectif : trouver le monde secret du Petit Royaume et collecter toutes les pierres pour obtenir le pouvoir suprême. Convaincu, le supérieur de Lapyris lui donne tous les pouvoirs pour arriver à ses fins. Arthis rend visite à Rabal pour lui demander conseil dans sa mission. Mais il ignore que la puissance des 300 se renforce quand Gabriel trahit les siens et rejoint le mouvement de la secte dirigée par Lapyris…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nous avions laissé Arthis dans une aventure ébouriffante et abracadabrante à la fin du tome treize. Malheureusement, le scénario ne s’arrange pas dans cet épisode, bien au contraire. Pierre Makyo ne sait plus quoi faire pour surprendre et enchaîne les actions farfelues et sans queue ni tête. Le fond ésotérique devient franchement ridicule, tant les explications sont obscures et peu crédibles : dénuées de toute spiritualité véritable, les explications pseudo-religieuses ne feront que sourire ou laisseront sceptiques. Le récit est une succession d’évènements tordus et grotesques. Arthis use et abuse de son pouvoir pour remonter le temps, mais le lecteur finit par être lassé de ce stratagème mal exploité. Le tout est un mélange bigarré de James Bond et de magie païenne. Les personnages eux-mêmes n’ont plus aucune profondeur. Même le fameux Lapyris, véritable démon des temps modernes, perd totalement de son charisme inquiétant et de sa puissance (c’est du moins ce que laissait envisager le premier tome du cycle). L’album est donc totalement insipide et les manifestations du surnaturel tournent à l’absurde, tant on ne croit plus en cette histoire rocambolesque. Le dessin est pourtant très nerveux et N.G. Laval s’applique à donner beaucoup de mouvement à son trait. Cependant, l’encrage est encore bien trop grossier. Makyo est en train de détruire sa propre œuvre… voilà sans doute l’épisode de la saga le moins intéressant… jusqu’au prochain ! Un tome qui ne restera pas gravé sur la pierre.