L'histoire :
Malgré la stricte interdiction de posséder un animal dans leur immeuble, les Yamada ont adopté un bébé chaton dans leur petit appartement. Ils l’ont appelé « Chi » et découvrent au jour le jour les merveilles et les dangers de la condition de « maîtres ». Ce jour-là, le père de famille a rapporté un jouet pour Chi, une sorte de culbuto rose. Encore faut-il que le chaton comprenne que cet objet nouveau lui est destiné et peut être amusant. Alors « papa » le fait basculer et pense inciter Chi à s’en servir. Mais le chaton préfère jouer avec le sachet plastique d’où est sorti le culbuto… Un autre jour, Chi se fait gronder parce qu’il a encore joué avec les fleurs de maman. Poursuivi par la mère de famille en rogne, Chi se réfugie dans la haie du jardinet, à l’extérieur de cet appartement en rez-de-jardin… et se retrouve sur le trottoir ! Insouciant, il fuit ce lieu où l’on crie beaucoup trop pour lui et se retrouve dans le square, où il peut jouer avec tous les végétaux du monde. Mais le soir venu, la nuit tombe, les enfants rieurs sont rentrés chez eux et en solitaire, l’ambiance du square est beaucoup moins drôle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parce qu’elles répondaient à merveille aux attentes d’un public fana de shojô et/ou de petits-chatons-trop-meugnons-meugnons, les aventures domestico-familiales de Chi au format manga ont été un gros succès au Japon et sur notre territoire franco-belge. Et oui, malgré des fuseaux horaires éloignés, dans ces deux patries du 9ème art il y a des chat-chat-à-sa-maman. Et donc des lecteurs zé trices qui craquent devant les interprétations psycho-anthropomorphique que l’auteur Konami kanata attribue aux réflexes et attitudes de son félin. De fait, les « aventures » à proprement parler ne risquent pas de décoiffer Indiana Jones. Elles se limitent une nouvelle fois aux comportements traditionnels et basiques auxquels tout propriétaire de chat se livre face à sa bestiole. Le chat doit jouer avec un culbuto : paf, 8 pages. Le chat doit aller chez le véto : paf, deux fois 8 pages (oui, parce qu’il y a les représailles…). Et ce nouvel opus réédité au format franco-belge (taille petit cahier, sens de lecture européen) aligne ainsi 10 chapitres à se faire pâmer les fillettes – ou les gros balèzes un peu fleur-bleu. Mise en scène à l’aide d’un dessin relativement simple, la rythmique de découpage a beau se montrer parfois bancale, ces tranches de vie tendres et bienveillantes nous parlent néanmoins. Dans le registre, il faut avouer qu’on ne peut sans doute pas faire plus attachant. Et vous savez t-y-pas quoi, les copines ? A la fin, y’a le plan de l’appart’ des Yamada !! (nooon ?) (siiii !) (woah trop chouuuuu…).