L'histoire :
Par l’entrebâillement de la porte donnant sur la terrasse et le jardinet, la petite chatte Chi aperçoit passer son copain, le gros chat-ours. Ce dernier a de l’expérience : d’un coup de patte, il tire la porte sur le côté pour permettre à Chi de passer à l’extérieur. Chi est épatée. Elle veut en faire autant, mais ce n’est pas méga intuitif. Le chat-ours lui explique alors comment faire, puis s’éloigne pour poursuivre son tour du quartier. Chi adore apprendre à son contact, donc elle l’accompagne. Le chat-ours renifle un buisson puis déverse quelques gouttes de pipi dessus. Chi s’insurge ! Ce n’est pas là qu’il faut faire ses besoins, mais dans la boîte où il y a des petites billes, m’enfin ! Le chat-ours lui explique qu’il fait cela pour marquer son territoire. Chi trouve ça rigolo. Elle veut en faire autant, se met en position et pousse… Mais rien ne sort. Tant pis, on verra ça une autre fois. Elle est de nouveau interloquée par l’attitude du chat-ours qui s’est mis à l’affût, en mode chasse, sur le point de sauter sur un moineau. Le chat-ours frime clairement et fait un bond gigantesque. Chi trouve ça classe et laisse échapper un petit miaulement… ce qui met en alerte l’oisillon, qui s’envole. Le chat-ours est vexé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les petits chats meugnon-meugnon rendent gaga énormément d’humains et cela force le respect. Cet adage se vérifie visiblement à travers de nombreuses cultures, à en croire l’audience des vidéos lolcats sur Internet et le succès de la série manga Chi, tant au Japon qu’en France. D’ailleurs, en bandes dessinées, nombreuses sont les séries mettant en scène des chats, en se servant uniquement des comportements tantôt dingo tantôt trognon de ces bestioles poilues, gracieuses et sournoises. Brossant la bête dans le sens du poil, la parution de Chi, la série régulière signée Konami Kanata continue au format manga (nous en sommes au tome 12), mais pour toucher un public plus franco-belge, les éditions Glénat poursuivent aussi une réédition dans le sens de lecture européen, à un format « petit cahier souple ». Dans ce tome 5, la petite chatte Chi poursuit essentiellement son apprentissage de la vie au sein de la famille Yamada. Naïve et aventurière, Chi découvre très progressivement le monde au contact du chat-ours (un autre chat du quartier, gros, inquiétant, mais sympa). Au cours des 9 chapitres réunis, elle est également confrontée au « caresses campagnardes » d’une petite fille, puis inquiète encore et toujours ses maîtres avec ses escapades à l’extérieur de l’appartement, car ils ont une interdiction formelle de posséder des félins dans leur immeuble. Le dessin reste simple et hyper abordable… C’est classique, efficace, meugnon-meugnon.