L'histoire :
Cette nuit, Adèle a rêvé que Romuald l’embrassait pendant le spectacle de danse, puis qu’ils étaient tous deux ovationnés par le public. En chemin vers l’école, Adèle confie à son frère Marvin qu’elle considère ce rêve comme prémonitoire. Cependant, en arrivant dans la salle de répétition, Adèle apprend d’un camarade que madame Schnagel, le professeur de rythmique, a annulé le spectacle pour cause de fin du monde. Dépité, la jeune fille va voir son instructrice pour la faire changer d’avis... Mais rien n’y fait, car pour madame Schnagel si Nostradamus et les mayas l’ont prédit, c’est que ça va bel et bien se produire. Et puisque tout est vrai, elle refuse de travailler le jour de l’apocalypse ! Adèle décide alors d’utiliser son téléphone portable, lui permettant de voyager dans le temps, pour se rendre au XVIème siècle et ainsi convaincre Nostradamus de changer ses prédictions. Marvin, qui espère bien de son côté réussir à avancer la fin du monde d’une semaine afin d’éviter le test de piscine, accompagne sa sœur au moyen-âge. Arrivés à Salon-De-Provence en 1551, Adèle et Marvin découvrent que les villageois sont en train de brûler en place publique une femme qu’ils soupçonnent de sorcellerie. Lorsque l’un d’eux voit Adèle avec son portable à la main, il l’accuse également de sorcellerie ! Elle possède en effet une amulette du diable recouverte de joyaux numérotés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Chouette ! Moins d’un an après le tome précédent, les Chronokids sont déjà de retour (il avait fallu attendre deux ans entre le tome 3 et le 4). Il faut dire que Zep avait décidé de parler de la fin du monde du calendrier maya... Il était logique que l’album sorte quelques semaines avant cette date fatidique. Ce nouvel album se concentre uniquement sur ce thème, avec un long récit principal de 37 pages, suivi d’un second plus court de 9 pages. Or, une seule intrigue principale contre une dizaine auparavant rend sans doute l’album moins accrocheur. Néanmoins, l’humour est toujours là, en force, et le duo frère et sœur continue de nous amuser avec leurs objectifs égocentriques au cœur d’un univers complètement barge et loufoque. Car les deux enfants ne retournent pas vraiment dans le passé pour sauver la famille, les amis ou l’humanité... mais simplement pour sauver le couple qu’Adèle forme (peut-être) avec Romuald. En mettant en scène cette aventure bon enfant, Zep dissémine comme toujours quelques morales. Ce coup-ci, à travers les mayas et Nostradamus, il pointe les gogos qui réinterprètent des prédictions selon leurs convenances. Aux dessins, Stan et Vince livrent une nouvelle fois un trait comique collant parfaitement au ton de la série, rendant le tout encore plus drôle. Vite, il ne reste plus beaucoup de temps pour profiter de ce (dernier) album…