L'histoire :
À l'intérieur d'une grotte, Adèle et Marvin assistent à un cours des plus barbants, dispensé par leur professeur d'histoire, sur les stalactites et les stalagmites. Dommage d'avoir fait cinq heures de bus pour ça… Ils décident donc d'utiliser le téléphone portable magique qu'ils ont acheté, il y a quelques temps sur un marché aux puces, pour retourner 8000 ans en arrière, dans l'espoir d'y trouver une tribu d'hommes des cavernes. Ils débarquent en – 6000, nez à nez avec une tribu qui les prend en chasse. Marvin et Adèle finissent par comprendre qu'ils sont trahis à cause de leurs vêtements. Ils décident donc de se mettre en slip ! Grâce à ce stratagème, ils peuvent s'approcher des hommes de Cro-Magnon car ces derniers les prennent pour les leurs. Tout à coup, un homme des cavernes tombe sous le charme d'Adèle et l'emmène dans sa grotte en la tirant par les cheveux ! Marvin tente de la sauver, mais l'homme des cavernes refuse de la lâcher. Marvin utilise alors le téléphone pour retourner à leur époque et… il emmène malencontreusement l'amoureux préhistorique avec eux ! Avant de renvoyer Grumpf, c'est le nom qu'ils lui ont donné, à son époque, ils lui montrent la vie au XXIe siècle, dans l'espoir d'en faire l'homme des cavernes le plus intelligent et cultivé de sa tribu. Et tout d’abord : la voiture...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce deuxième album, Zep (faut-il encore le présenter ?) renvoie ses deux petits héros à travers le temps, mais également à travers l'espace, leur portable révolutionnaire servant aussi à se déplacer géographiquement. Et cela reste toujours aussi efficace et drôle ! Certes, faisons l’impasse sur les paradoxes temporels, le but n’étant pas la cohérence à ce niveau. Les scénaristes envoient ainsi Adèle et Marvin, tour à tour à l'époque de la préhistoire, au moyen-âge, à Woodstock… Nos deux compères utilisent alors ces voyages dans le temps pour satisfaire aux préoccupations de leur âge (trouver un costume, un jouet ou encore un trésor dans le but de s'acheter une console). Les situations burlesques et inattendues ne manquent donc pas. Mine de rien, et même si les histoires ont pour but de divertir et de faire rire, les enfants apprendront tout de même des petites choses comme le fait que ce n'est pas Charlemagne qui a inventé l'école (il l'a seulement rendu accessible à tous les garçons), ou encore ce que fut Woodstock, ce que signifie « rupestre »… Aux dessins et aux couleurs de ce très bon album, on retrouve le duo Stan et Vince (Vortex !) qui, même s’ils restent dans les aventures de voyages dans le temps, changent complètement de style et de graphisme. Les dessins restent cependant de très bonne facture pour ce genre de récit et surtout ils fourmillent toujours de détails. Une réussite, qui mérite sa place au pied du sapin !
