L'histoire :
En Mésopotamie et partout dans le monde, l’homme s’amuse et fornique sans arrêt. Tant et si bien qu’un jour, Dieu décide d’intervenir. Il se manifeste auprès de Noé et lui explique ceci : pour lui, il est le seul homme juste et bon de cette génération. Tous les autres doivent être punis pour leur mauvaise conduite. Il annonce qu’il va faire naître un immense déluge pour tout remettre à zéro et effacer la violence et les péchés. Ce déluge durera quarante jours er quarante nuits. Il faudra néanmoins rebâtir et donc garder des formes de vie pour tout reconstruire. Il demande à Noé de construire une arche. Elle devra être en bois de cyprès et fera trois étages. Quand ce travail sera fait, il rassemblera toutes les espèces d’animaux et les ramènera dans l’arche. Car tout sera détruit d’ici peu. Noé se réveille de son rêve et annonce la nouvelle à Emzara, son épouse. Ils ont beaucoup de travail à accomplir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Glénat continue sa collection La sagesses des mythes élargie de la mythologie grecque aux légendes et autres paraboles religieuses. Ici, il est donc question du célèbre récit du déluge, de l’arche de Noé, puis de la descendance du vieillard jusqu’à la construction de la Tour de Babel. C’est un peu court pour faire un album, car la séquence d’origine dans la Bible tient en peine deux pages. Cela se sent également dans l’album car beaucoup de pages restent muettes et évasives. De fait, si l’on connaît le texte originel, cette version a peu d’intérêt. Les annexes de Luc Ferry sont aussi irrégulières. Passionnantes quand elles expliquent les autres versions du mythe de la destruction du monde, elles deviennent redondantes quand il cite presque intégralement le texte biblique que l’on a déjà lu dans la BD. Cela dit, la version BD laisse une grande place au graphisme de Gianenrico Bonacorsi et aux superbes couleurs de Scarlett Smulkowski. Certains passages sont réussis visuellement, même si ses personnages manquent un peu d’âme. Cette adaptation moyenne ne mérite pas pour autant les foudres de Dieu.
