L'histoire :
Léo est en train de passer une superbe journée avec sa copine Amandine à la fête foraine. Il compte bien conclure cette sortie en avouant ses sentiments à son amie avant de l’embrasser. Hélas, son plan prend l’eau au moment où un trio de voyous vient lui chercher des problèmes. Loin de se laisser impressionner, Léo compte montrer à Amandine qu’il sait très bien se défendre. Mais il est finalement sauvé par sa sœur, Sarah. En plus, cette dernière lui annonce qu’il doit rentrer immédiatement à la maison avant que la nuit tombe. Le jeune garçon est dès lors contraint de dire au revoir à Amandine et de remettre à plus tard sa déclaration d’amour. Si Léo est en colère, il comprend néanmoins que ses parents s’inquiètent de le voir sortir. Car depuis peu, de nombreux enfants disparaissent de manière mystérieuse. On dénombre déjà douze disparitions en seulement dix jours dans la région ! De retour à la maison, Sarah et Léo jouent à un jeu de société avec leurs parents avant d’aller se coucher. Mais durant la nuit, une lumière bleue apparaît dans leurs chambres respectives et les transporte directement dans un monde parallèle ! Reprenant connaissance dans la chambre d’une grande tour, Sarah et Léo découvrent que le lieu ne possède aucune porte de sortie. Seule une partie de mur brisé pourrait leur permettre de fuir... mais la vue est masquée par d’épais nuages.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après trois albums de sa série La famille fantastique, le scénariste Lylian propose un nouveau cycle intitulé L’aventure fantastique. Ici, l’auteur ne garde que les enfants de la famille, Sarah et Léo, et les envoie dans le monde parallèle de Fantastica en compagnie d’autres enfants. Premier point positif : cette suite peut totalement se lire sans rien connaître des albums précédents. Second point positif : avoir écarté les parents de Sarah et Léo casse du même coup la sensation de famille caricaturale du premier cycle. Enfin, les nouveaux personnages se révèlent plus intéressants et s’intègrent parfaitement au duo déjà existant. Le tout aboutit à une introduction agréable, où les influences sont nombreuses. Entre Le labyrinthe et Seuls, avec une touche de Harry Potter pour le côté magie, ce premier tome est bien plus convainquant que ceux du précédent cycle... bien qu'il n'évite pas un zest de classicisme propre au genre. Coté dessin, on retrouve Paul Drouin ; et côté couleurs, Lorien. Le dessinateur montre désormais sa maîtrise de l’univers et prouve une nouvelle fois son aisance lorsqu’il s’agit de mettre en images l’univers fantastique et magique de Fantastica. Ce début de cycle est donc très plaisant et relance parfaitement la série.
