L'histoire :
Alan Jones et sa copine Wanda fuient les U.S.A. pour le Mexique avec un gros paquet de fric dans le coffre de leur voiture. A quelques miles de la frontière, ils décident de faire une halte, à cause d’un orage trop violent, dans un village appelé Cuba de la Frontera. Ils passent la nuit dans un immense hôtel complètement vide. Le réceptionniste lui-même n’en croit pas ses yeux de voir arriver des clients dans son établissement. Le lendemain, Alan crée la sensation au bar : on n’avait pas vu de nouvelle tête depuis des lustres ! C’est alors que dans ce trou complètement paumé, et par une pure coïncidence, Wanda croise une vieille connaissance avec qui elle semble avoir vécu un passé trouble. Celui-ci la prévient immédiatement : jamais ils ne pourront s’échapper de ce trou à rat. Officiellement, Cuba de la Frontera n’existe sur aucune carte. C’est un mouroir, une destination sans issue. Et la police veille à ce que personne n’en sorte vivant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Du mauvais coté de la lune, premier album de cette nouvelle série, n’est guère engageant. L’idée de base de ce scénario est bonne et pourrait donner lieu à une série intéressante. Mais ici, on peine à atteindre la dernière planche sans renoncer, tant les défauts sont nombreux. La rencontre de Wanda avec Slim dans ce trou du cul du monde apparaît complètement surfaite. Une scène de danse entre Alan et la serveuse du bar est vraiment ratée et même ridicule, tellement le dessin ne suit pas. Et le retournement de situation, dans les toutes dernières planches, arrive comme une perruque dans la soupe, c'est-à-dire d’un coup et de nulle part. 1000 fois hélas, le dessin de Jose Losilla n’incite pas non plus à la persévérance. Les personnages et leur visage se déforment au gré des cases, et son graphisme manque cruellement de rythme. On referme l’album sans intention d’en lire la suite, en se demandant comment il a pu être publié dans l’état...