L'histoire :
Taq est un écrivain de romans de gare qui se vendent à des millions d’exemplaires. Mais aujourd’hui, il en a assez d’écrire se genre de littérature. Il aimerait faire de la poésie et devenir académicien. Mais pour sa copine Walia, ça n’est pas l’idée du siècle… Ce qui compte pour elle, c’est le succès commercial des romans de Taq et non la reconnaissance des élites. Pour le moment, ses tentatives d’écrire de la « vraie » littérature se soldent par des échecs. Le père de Walia, maire du village, demande à Taq de l’aider dans son futur projet de présenter le village de Wandala aux jeux olympiques. Sa mission est de créer le slogan et la mascotte. Pour cela, il est aidé par son cousin Maréchal, qu’il ne peut pas encadrer. De retour chez lui, Taq retrouve sa copine en pleine méditation. A ce moment même arrive un de ses potes… Taq est au bord de la crise de nerf. Son pote lance alors un mot en l’air : « croissant ». Interloqués, Taq et Walia se demandent à quel manège se prête leur pote. Il s’agit en fait d’un brainstorming, chacun lance un mot pour trouver de l’inspiration. Taq n’en peut plus et décide de prendre un bain dans le calme et la sérénité. Dans son bain son esprit se met en marche et il fait apparaître des personnages étranges qui semblent prendre vie : les patriciens…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce premier tome, Juan Diaz Canales et Gabor lancent une série humoristique originale. Le synopsis tourne autour d’un écrivain qui se crée alentours des personnages imaginaires, les Patriciens. Or ces derniers vont prendre vie et semer le trouble dans sa vie. Une histoire plutôt déjantée, donc, qui part un peu dans tout les sens… On peine à cerner le fond du sujet et la démarche du scénariste. En fait, on n’identifie pas vraiment de quel côté les patriciens se trouvent et comme le lecteur, le héros Taq semble passer l’album à n’y rien comprendre. A part boire des bières et avoir mal à la tête, il se laisse complètement porter par l’histoire. Heureusement, la fin de l’album nous éclaire quelque peu : Taq comprend que se sont ses personnages qui mettent le feu au village, ainsi que la mascotte Froman qui détruit tout sur son passage. Petit clin d’œil du scénariste au cinéma, avec ce personnage de Froman qui est une sorte de « Godzilla lactée ». Le dessin de Gabor emprunte un style cartoonesque adapté, c’est à dire que les détails sont simplifiés au maximum et les personnages évoluent sur un style gros-nez rondouillard. Ce tome 1 dont l'humour reste le fil conducteur, devrait connaître une suite… mais laisse pour le moment le lecteur perplexe…