L'histoire :
Mickey rend visite à Minnie pour le déjeuner et l’emmène pique-niquer dans la forêt. Ensemble, ils profitent des bonnes choses à manger, de la nature, du beau temps et du calme champêtre. Pluto les accompagne, mais il ne tient pas en place, aboyant même sur les abeilles. Mickey, repus, s’accorde un moment avec Pluto et décide de lui faire faire de l’exercice. Pendant ce temps, Minnie s’en va cueillir des fleurs en forêt. Au passage, elle remarque des jacinthes près d’une grotte. Elle les cueille puis jette un œil dans le fond de la caverne. Ô surprise ! Un dragon y demeure et crache une gerbe de flammes à deux doigts de la brûler. Elle poursuit sa cueillette et arrive non loin de la maison du sorcier Clodomir. Minnie frappe à la porte, mais le sorcier semble absent. Elle se permet quand même de rentrer pour vérifier. C’est là qu’elle remarque le désordre ambiant. Bien décidée à remettre de l’ordre en attendant le retour de Clodomir, elle donne un coup de balai puis range les pots sur l’étagère. Elle renverse alors de la poudre sur elle. Instantanément, une autre Minnie apparaît, puis une autre et encore une autre à chaque fois qu’elles se disputent la poudre magique les unes avec les autres…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est au tour des auteurs Jean-Luc Cornette et Thierry Martin de présenter leur aventure de Mickey. Ce nouveau Mickey sous scénario de Cornette retrace un récit de petites aventures amusantes, dans un contexte de conte médiéval. Ici, Mickey, Minnie et Dingo vont devoir faire face aux erreurs du sorcier Clodomir et de ses poudres magiques aux effets surprenants. Ainsi, le méchant Pat Hibulaire, toujours dans les bons coups, va profiter de la poudre « multipliante » pour faire justement… de mauvais coups. Jean-Luc Cornette rythme son récit avec un humour omniprésent, des mises en scènes cocasses et moult petits rebondissements rigolos. Thierry Martin propose quant à lui un Mickey simple mais efficace évoluant dans des décors stylisés sympathiques. Il joue avec les dimensions des cases pour accorder des effets visuels. Certaines s'étalent sur deux pages, rien que pour le bonheur des yeux. La fin de l’album se compose d’un carnet de dessins dans lequel on peut admirer les croquis préparatoires du dessinateur, le projet de couverture et quelques storyboards en noir et blanc. Ce Mickey plaira aux fans des productions Disney. L’influence des grands classiques comme Fantasia ou Merlin l’enchanteur se sent, mais la recette fonctionne et se montre efficace.