L'histoire :
La famille d’Arthur est une famille comme les autres, à cela près qu’à la maison, aux côté du papa, de la maman et du petit garçon, vit un animal de compagnie quelque peu exotique : Grompf, le yéti. Grompf est imposant, plein de poils, mais il est attachant, sensible et très serviable. Par exemple, quand il n’y a plus d’essence dans la voiture pour aller travailler le matin, Grompf pique un sprint avec le véhicule et ses passagers sur le dos. Plus tard, pour faire le malin auprès de sa fiancée lors d’une visite du zoo, Arthur demande à son yéti de lui faire peur, avec un masque d’ours. Mais le yéti a de telles propensions pour les bêtises, qu’il libère par mégarde un singe, qui libère à son tour un véritable ours. Le face à face d’Arthur ne sera donc pas celui envisagé… Aussi, entre deux bêtises de Grompf, la maman d‘Arthur apprend à toute la famille à faire du Yoga pour se relaxer. Mais l’équilibre n’est vraisemblablement pas le fort des yétis : en essayant de toucher son oreille avec son pied, Grompf tombe de tout son poids sur le papa, qui récolte une grosse bosse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De son véritable nom Bruno Chevrier, Nob enchaine les albums à la vitesse du yéti au sprint. Après avoir arrêté Bogzzz en 2005, il alterne désormais, à raison d’une moyenne d’un album tous les 6 mois, un Mamette en octobre et un Grompf en avril. Ce nouvel opus reprend sans surprise le principe des précédents volumes. A savoir un simili Boule et Bill, soit les aventures d’un petit garçon et de son animal de compagnie au sein d’un pavillon familial lambda, à la différence que si Boule s’appelle Arthur, Bill est ici remplacé par un yéti. Les caractéristiques outrancières de cette créature de compagnie recèlent logiquement mille idées de gags et situations loufoques : il est énorme, super fort, super pas précautionneux, il ne se lave pas trop, il ne communique qu’en poussant des Grompf, il est tendre, trop sensible, trop serviable… En général, les historiettes pré-publiées dans le mensuel Tcho s’étalent sur 2 pages, à l’exception de 3 histoires plus longues d’une dizaine de pages chacune : celle où Grompf se déguise en ours dans un zoo (voir résumé ci-dessus), une autre où il joue au père Noël et une troisième où il se dispute avec Artrhur. Enfin, le dessin, moderne, d’allure spontanée et joviale, correspond parfaitement au ton de ces aventures humoristiques tout public.