L'histoire :
Nassim et sa maman viennent rendre visite à leur famille. Pendant que les enfants regardent un match de boxe à la télé, Sophie discute avec Kader. Elle lui rappelle que c'est un homme bien et qu'il n'a pas à s'enfermer dans ses études de droit et se refuser la possibilité de rencontrer l'amour. Le lendemain, ils vont tous au forum des associations de la ville. En effet, il y a un grand événement : Nassim fait son premier match de boxe en public en guise de démonstration ! Sous les yeux de son entraîneur Moussa, Nassim fait plusieurs rounds contre Sofiane. Nassim prend une correction, même s'il résiste aux coups de son adversaire. Pendant ce temps, Kader voit une danse de salsa. En regardant le couple effectuer les mouvements, il a une idée : il va s'inscrire aux cours de salsa !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nassim, le jeune boxeur en herbe, est de retour ! Cette série jeunesse a tout pour séduire les jeunes adolescents d’aujourd’hui, car toutes les thématiques de la vie courante sont présentes : la famille, l’école, le travail, le sport, les amis… Le petit garçon grandit petit à petit avec cette passion qui l’anime, la boxe, et tout son univers tourne autour du ring. Du coup, on le voit de plus en plus s’entraîner, puis prendre les gants et se battre contre des adversaires. Un peu comme si l’on voyait Rocky enfant, on voit le jeune garçon courir (manque plus que la célèbre musique), transpirer, frapper avec force, douter... Ne manque plus qu’Adrian ! Tant et si bien que cette passion devient presque une obsession. Ismaël Mezziane décrit subtilement le rêve d’un adolescent qui va jusqu’au bout de sa passion. La rage de vaincre est aussi très juste dans un milieu comme celui de la boxe. Tout en délicatesse, Mezziane met en parallèle le destin de Nassim qui se donne sans limites pour la boxe pour se prouver des choses à lui-même et Kader qui découvre la salsa pour rencontrer l’âme sœur. Les deux tranches de vie s’enchaînent à la suite pour finalement s’entrecroiser d’une façon belle et subtile. La peinture de la banlieue est aussi tendre et touchante, à l’image d’un dessin tout en douceur et plein d’humanité. On regrette juste que la bande dessinée se lise aussi vite… un peu comme la vie qui passe.