L'histoire :
Accompagné de Mira et d’Albert, sa tante et son oncle d’adoption, Will se prépare à participer à la cérémonie de remise des diplômes de son école. L’occasion pour les filles du même lycée de faire leur choix parmi les garçons les plus brillants. Le soir même, Lolita jette son dévolu sur le major de la promotion : Will. De baisers en caresses, ils finissent par faire l’amour - la 1ère fois pour lui. Le jeune homme ressent alors un grand choc dans sa tête et perd connaissance. Le lendemain, la vie de Will bascule. Une mystérieuse bande de tueurs, ainsi que des agents gouvernementaux qui ne semblaient attendre que cela, se lancent à sa poursuite. Son oncle et sa tante se font assassiner. Sa maison est détruite au lance-roquette. En fuite, il se fait alors aider par un certain Copland. Scientifique de premier ordre, ce dernier a travaillé il y a de nombreuses années sur un projet étroitement lié à Will et classé top secret : « Genesis II»…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après ADN de Toldac et Makyo et Phenomenum de Jérémie Kaminka, pour ne citer que les meilleurs, Nova Genesis met à nouveau en scène un personnage doué de capacités phénoménales. Pierre Boisserie développe une histoire diablement efficace, mais également totalement dénuée de bon sens psychologique. Ca pète de partout, les pneus des voitures crissent à chaque tournant, les chargeurs de flingues se vident en une case… Pas une seconde de répit en 46 planches haletantes. Au dessin, Eric Chabbert est largement à la hauteur de ce scénario explosif. Le découpage et les plans sont variés,, le trait est clair et débordant de vitalité. Hélas, le héros perd de sa crédibilité dès le début de l’album. Lorsqu’il apprend que ses parents son morts, c’est tout juste s’il ne dit pas « Ah bon ? ». Et à l’annonce de la nature du projet Genesis II, dans lequel il est pourtant totalement impliqué, il ne s’étonne pas plus que ça. De même pour sa copine, Lolita, qui apprend bien vite à manier le flingue… Mais il parait que ces incohérences sont prévues par le scénariste. On apprécie quand même et on demande à voir.