L'histoire :
L’épreuve est dure pour Hélen et David qui ont assisté impuissant aux meurtres des Rothberg en pleine rue. Leur lien avec le professeur Ericsson est indéniable, ils devaient faire partie du groupe chargé de la reconstruction du temple. La police locale se charge d’emmener Hélen et David au poste, en tant que témoin pour être interrogés. Pour ce sortir de là, David demande à joindre Shimon Delam des services secrets. Ce dernier les fait sortir et David fait part de ses craintes d‘être constamment sous surveillance. Shimon dévoile alors une partie de son jeu, expliquant que ses services les surveillent tous deux. En effet, ils font face à des criminels très entrainés qui ne se laissent pas identifier. Ce qui pose problème aux services secrets du Shin Beth. Le père de David décide alors de les emmener à la citadelle de Massada où, en chemin, ils sont accrochés par ces mystérieux individus armés. Ils s’en sortent avec quelques égratignures. Au sommet de Massada, son père commence à expliquer le contenu du rouleau de cuivre et ses secrets. Il contiendrait les emplacements précis du trésor du temple caché par Elias et visible de Massada. Mieux encore : les cachettes indiquées par le rouleau de cuivre ont été trouvées et le trésor vraisemblablement déplacé. Le chaînon manquant pour le retrouver serait à priori le rouleau d’argent des Samaritains que le professeur Ericsson avait récupéré. Seul lui et Josef Koskka savaient pour le rouleau. David et Hélen repartent donc à Paris pour retrouver Koskka…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Seconde partie de l’adaptation du roman d’Eliette Abécassis, scénarisé par Pierre Makyo et dessiné par Laurent Seigneuret. L’enquête se poursuit, avec à sa tête nos deux héros, David et Hélen. Ce thriller nous avait laissé avec quelques énigmes dans le tome 1 pour la suite de l’histoire. On peut dire que la complexité de l’enquête ne fait que s’accroître au fur et à mesure de l’avancement de la lecture. Certains détails portent à confusion si l’on n’y prend garde. Exemple frappant avec l’ambigüité de ressemblance entre Shimon des services secrets et le père de David… on se mélange les pinceaux très vite. On ne sait plus qui est qui. A noter que la calligraphie des lettres dans les bulles pose un léger problème de lecture… il faut parfois s’y prendre à deux fois pour le déchiffrage, ce qui n’aide guère à la compréhension de l’histoire. Le dessin de Seigneuret n’est pas assez approfondi sur le détail des personnages et cela pose également des problèmes à la fluidité de lecture. Les traits des visages sont parfois limites et cela donne un aspect un peu bâclé. En revanche, les dessins des décors et d’architectures sont mieux réalisés. On reconnaît parfaitement les lieux historiques et les villes dans lesquels évoluent les personnages. Peu de révélations dans cette deuxième partie, qui apparaît plutôt comme transitoire vers un tome 3, espérons le, plus révélateur…