L'histoire :
La demi-finale du Mondial des clubs se joue entre l'Olympique de Marseille et le Levski Sofia, au stade Vélodrome. Les marseillais dominent les débats et finissent par mener au score grâce à un but de Nino. Cependant, la supériorité du minot finit par exaspérer certains de ses adversaires. L'un d'eux simule même une faute de Nino dans la surface, ce qui lui vaut un carton rouge et un penalty contre son équipe. Passablement énervé par cette injustice, il retourne en rage au vestiaire, mais il va finalement voir ses coéquipiers réussir l'exploit de se qualifier pour la finale. Le lendemain, les marseillais s'entraînent, mais Nino est absent. Leur entraîneur Pepe leur rappelle qu'un joueur averti d'un carton rouge ne peut pas jouer le match suivant, sauf si le club reçoit une autorisation de la part des organisateurs du tournoi. Déstabilisés par cette nouvelle, plusieurs joueurs décident de se rendre au bureau en question pour réclamer justice !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'Olympique de Marseille parvient toujours à déchaîner les passions, malgré des résultats en dents de scie, ces dernières années. Droit au but a de quoi réchauffer leur cœur des jeunes supporters, tant l'optimisme est une humeur permanente dans cette bande dessinée. Nous y suivons le parcours d'un jeune garçon plein de talent qui va grandir au sein de la structure du club, passant des terrains vagues à la pelouse du Vélodrome. Peuchère ! Cette fois-ci, il joue une demi-finale d'un tournoi très important et il va être expulsé. Entre le drame d'une sanction injuste et la privation d'une finale espérée, ce 14ème tome va mettre en avant la solidarité entre les joueurs. Cela se lit évidemment de façon très différente si l'on est un jeune lecteur ou... un « vieux ». L'histoire est toujours très basique et les rebondissements téléphonés. Les dessins conservent une esthétique simple et une grande régularité tout au long de la quarantaine de pages. Droit au but n'a pas la vocation d'être la référence absolue du football en BD et se contente de continuer sur sa lancée. Au bout de 14 tomes, on ne peut pas dire que la série a manqué la lucarne.