L'histoire :
La saison s'achève au centre d'entraînement Robert-Louis Dreyfus. Tous les joueurs de l'équipe espoir sont rassemblés autour de leur entraîneur. Celui-ci leur annonce que les vacances sont bien méritées après l'obtention du mondial des clubs. En aparté, il demande à Kris, Zach et Nino de le suivre car Rudi Garcia, le coach de l'équipe première a quelque chose d'important à leur dire. Les vacances des 3 jeunes footballeurs vont être bien plus courtes que prévues car... ils sont sélectionnés pour faire la préparation d'été avec le groupe pro. Zach et Kris sont aux anges. Nino se demande s'il sera à la hauteur ! Le lendemain, Nino arrive avec son sac à la Commanderie. Il n'y a personne sur les terrains. Nino panique et tombe sur Adil Rami qui lui dit que tous les joueurs sont dans le bus et qu'on n'attend plus que lui ! Nino s'assied à côté de Luiz Gustavo. Tout le groupe prend la direction de Cran-Montana, une magnifique station des Alpes Suisses. Et à la montagne, il fait froid, ce que n'avait pas trop prévu Nino...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pendant phocéen de la PSG Academy, Droit au but est une BD à la gloire du club champions d'Europe 1993. Là où son homologue est plus marketé, prônant avec une certaine froideur les valeurs du ballon rond (courage, partage, collectif, équipe, amitié...), Droit au but les véhicule également, mais avec plus d'empathie, en jouant la carte de l'humour (et dans un style à la Olive et Tom alias Captain Tsubasa). Tel est l'esprit voulu par Thierry Agnello et Charles Davoine, co-scénariste, avec des joueurs de l'OM qui jouent un véritable rôle actif vis-à-vis des jeunes pousses de l'OM. Au passage, Rudi Garcia ne manque pas de donner ses avis de coachs sur les performances de ses joueurs. Au dessin, la dynamique est de mise avec les coups (francs) de crayon de Jean-Luc Garréra et Pedro Colombo, qui prennent un malin plaisir à retranscrire graphiquement des rencontres disputées par les joueurs. Droit au but n'aura jamais un Fauve d'Or à Angoulême, mais la série fait le job. D'ailleurs le grand public adhère : depuis 2006, plus de 500 000 exemplaires se sont vendus en France, montrant que l'OM est bien le club le plus populaire de France !