L'histoire :
Nino Fachetti est un jeune garçon qui, depuis son enfance, est bercé par le club de football de son cœur : l’Olympique de Marseille. Comme il pratique ce sport avec assiduité et un talent indéniable, il finit par percer dans le centre de formation. Il se trouve aujourd’hui propulsé dans l’équipe professionnelle, le temps d’un match. L'entraineur Didier Deschamps croît vraiment dans le potentiel de ce jeune garçon et il le fait participer aux entrainements avec les stars du club. Le problème est que Nino est tellement fier d’avoir rejoint ses idoles, qu’il ne cesse jamais de s’entrainer, au détriment de la récupération. Ses parents sont très fiers de sa réussite, mais l’annonce du nom de l’équipe adverse refroidit les ardeurs de son père. C’est contre cette équipe que le paternel de Nino a du abandonner ses envies de carrière footballistique. Alors qu’il s’envole pour le nord de la France, le jeune Fachetti ressent progressivement la pression s’emparer de lui. Il peut toujours compter sur ses partenaires pour se détendre !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rares sont les clubs de football français à bénéficier d’une aussi grande côte d’amour que l’Olympique de Marseille. Depuis 2008, la série Droit au but raconte les péripéties d’un jeune garçon marseillais qui, en plus d’être fan de l’équipe phocéenne, rêve d’embrasser une carrière professionnelle. Après de multiples étapes, nous le retrouvons dans ce 7ème opus sélectionné parmi les véritables stars du terrain, comme André Ayew ou Mathieu Valbuena. L’histoire confronte le footballeur à la réalité du métier, notamment la fameuse pression d’avant-match. Si le contexte ravira les fans du ballon rond et que le ton d’ensemble se destine aux plus jeunes lecteurs, le récit est quand même extrêmement naïf. Les rebondissements ne sont pas très surprenants et les relations entre les personnages sont très caricaturales. L’humour peine à fonctionner et recycle même certaines répliques. On retrouve par exemple des clichés qu'on croirait tout droit tirés de Bienvenue chez les ch’tis. Les dessins sont juste corrects et il est parfois assez difficile de reconnaître les protagonistes (ex : Didier Deschamps). Pour que les jeunes apprécient la série, ils devront passer outre toutes ces faiblesses...