L'histoire :
Avant d'être connu pour sa connaissance du monde vidéoludique, le « joueur du grenier » a grandi à une époque où Internet n'existait pas. Sans GPS, téléphone portable ou tablette tactile, cette période s'appelait « les années 90 ». A l'époque, la découverte des premiers jeux vidéo le marque si profondément qu'il peut jouer des heures sans que personne ne puisse le faire décrocher de son écran de télévision. Le souci est que les parents ne comprennent pas forcément à quoi peuvent servir de tels amusements... Lui sait que c'est surtout un moyen de se dépasser, en termes de concentration. Et aussi une passerelle vers la voie de la sociabilisation, puisqu'on en parle avec ses copains...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les amateurs du net et des jeux vidéos connaissent sûrement le « joueur du grenier ». Ce grand fan de jeux vidéo partage sa passion avec de nombreux fans, par le biais de vidéos de présentation didactiques et fourmillant d'anecdotes, publiées sur son blog éponyme. Les pratiquants vidéoludiques ont d'emblée accepté ce drôle d'énergumène portant une immonde chemise hawaïenne jaune. Ce dernier présente cette fois-ci sa jeunesse au sein d'une bande dessinée qui se destine avant tout à ses fans. Piratesourcil – comme se pseudonymise le dessinateur, coloriste et co-auteur – livre un album composé de plusieurs strips humoristiques qui fonctionnent plus ou moins. En effet, certaines « anecdotes » amuseront... d'autres gags sont foncièrement éculés. En revanche, il est plutôt plaisant de ne pas croiser des gamers présentés comme des débiles profonds, comme la majorité des médias « causant humour » ont trop tendance à le faire. Visuellement, l'album est plaisant, sans être grandiose. D'obédience évidemment humoristique, le trait est propre et agréable. La lecture de Joueur du grenier comblera avant tout ceux qui suivent les performances de ce trublion du net.