L'histoire :
Melle Pita convoque toute l’école, elle a une annonce à faire ! Tous les élèves s’interrogent et ne cachent pas leur impatience. Elle leur annonce que, contrairement au projet de départ, c’est toute l’école qui part en tournée. Chouette, les petits rats de l’Opéra partent en voyage ! Le voyage s’annonce riche en découvertes et en émotions. En effet, il y a déjà plusieurs mois que Maïna correspond avec un jeune japonais de son âge. Ils se sont virtuellement connus grâce à une passion commune sur un forum. Ils collectionnent tous les deux des petits chats nippons porte-bonheur. Elle s’imagine qu’elle pourrait rencontrer Daisuke, son nouvel ami, à l’occasion du séjour au Japon. Depuis l’annonce, elle ne pense qu’à ça, son Daisuke occupe toutes ses pensées. Mais elle se demande ce que, lui, pense de sa venue dans son pays. Ses copines de chambrées, Constance et Zoé, n’aiment pas trop ses figurines, mais elles la taquinent sur sa relation avec Daisuke. Maïna est un peu perdue, elle ne sait pas si c’est de l’amitié ou de l’amour qu’elle ressent pour lui. Elle aurait aimé le rencontrer, mais il n’a pas l’air de partager cette envie. Du moins, il ne l’évoque pas dans leurs échanges de messages. Il faut donc que Maïna oublie cette idée. Elle va là-bas pour travailler et c’est tout, pas de temps pour le divertissement. C’est le jour du départ, le voyage est long et les élèves sont contents d’arriver. Ils sont fatigués mais s’émerveillent de tout ce qui les entoure. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises… surtout Maïna !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelle joie de retrouver la troupe de l’Opéra. Avec ce tome 7, on découvre de nouveaux paysages et la naissance d’une idylle. Au fil des différents albums, le lecteur grandit avec les élèves. Ainsi, arrive le moment des premiers émois, de la découverte des sentiments et des questionnements qui subsistent à la puberté. Elizabeth Barféty scénarise ce nouveau tome, adapté de ses romans du même nom. Le dessin et la couleur sont le travail de plusieurs illustrateurs et coloristes. Alors même si Laure Ngo signe toujours la couverture de cette série, c’est Roberta Pierpaoli et Danilo Loizedda qui la dessinent depuis plusieurs tomes. Ils sont accompagnés de Lucia di Giammarino à la couleur. Encore une fois, l’adaptation graphique permet de toucher un public plus large de par le dessin qui rend l’histoire attractive et plus vivante. Même si l’on reste dans l’univers rose enjolivé de la danse, avec ses costumes et paillettes, les décors changent un peu. On quitte Paris pour le Japon. C’est une belle découverte et un joli voyage initiatique au pays des chats porte-bonheur !