L'histoire :
Batmâle a la vie dure à Krotham City. C’est déjà pas facile d’avoir la phobie des clowns, mais quand il faut en plus faire la différence entre le Joker fou et un simple professionnel déguisé pour les anniversaires, c’est presque mission impossible. Catmeuf lui mène aussi la vie dure et il ne sait jamais sur quel pied danser. Le commissaire Guinness passe son temps à l’appeler. Il a à peine fini le travail que le Bar signal retentit ! D’ailleurs, parfois, il craque et la ville peut être à feu et à sang, il faut aussi qu’il se repose. Alfredo a la désagréable manie de laver ses affaires et notamment sa tenue au pire des moments ! Le pire, c’est de devoir s’occuper du jeune Ropine. Il n’est pas vraiment très doué et sa manie de confondre la droite de la gauche va finir par lui être fatal. Mais trouver un jeune du même niveau, même s’il était déjà médiocre, c’est tout sauf évident. Il va voir défiler bon nombre de candidats mais aucun n’est vraiment digne de porter le costume, enchaînant les catastrophes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une parodie de Batman avec un slip rembourré façon strips rigolos : sur le papier, le projet a de quoi séduire. Chaque page est un gag avec une chute pour parodier le genre super-héroïque ou le Batverse, bien connu des lecteurs. La reprise des personnages est plutôt sympa (on adore Poison Evelyne) avec des noms détournés amusants (Bizarkham). Néanmoins, les chutes finales sont des blagues potaches souvent un peu faciles et pas franchement drôles. A part quelques rares exceptions, on a du mal à rire avec Batmâle ! Dommage car le dessin est vraiment de très belle facture. A mi chemin entre les dessins de Bruce Timm et la caricature de Tebo avec Captain Biceps, le graphisme relève sacrément le niveau. Que ce soit la beauté racée de la « Mâle-mobile », le visage dur de Batmâle ou les gangsters aux visages patibulaires, sans oublier des couleurs chatoyantes, on se croirait presque dans un vrai Batman, version animée. « Presque » car le côté gentiment caricatural avec le gros ventre du Chevalier Noir ou la tête de gamin insupportable de Ropine nous rappellent qu’on est dans une parodie visuelle bien fun. Allez, il n’y a pas de mâle quand on (chauve) sourit !
