L'histoire :
À Montfermeil, dans l’auberge des Thénardiers, la pauvre Cosette subit les brimades et les violences de ses maîtres, sans mot dire. De son côté, Jean Valjean a été une nouvelle fois condamné. Il est conduit aux galères à bord de l’Orion pour y purger sa peine sous le numéro de bagnard 9430. Or, à la suite d’un accident sur le bateau, l’homme parvient à s’échapper en se jetant à l’eau et fait ainsi croire à sa mort. Quelques temps plus tard, Jean Valjean rencontre Cosette dans une forêt et décide de la raccompagner chez les Thénardier pour veiller sur la petite fille et la sortir des griffes de ses geôliers. Fidèle à la promesse qu’il avait fait à feu Fantine, Jean Valjean prend la petite Cosette sous son aile et la couvre d’un amour paternel tout en l’éduquant. Cependant, le terrible Javert est toujours à sa recherche et bien décidé à mettre le grappin dessus ! Jean Valjean va donc devoir redoubler de vigilance et d’ingéniosité pour échapper à la traque dont il fait l’objet. Mais la chose n’est pas simple et il faut se méfier de tout le monde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On prend les mêmes et on recommence ! Pour ce second tome de l’adaptation BD des Misérables, consacré cette fois au personnage de Cosette, le scénariste Maxe L’Hermenier s’est efforcé de coller au mieux au roman pour développer les personnalités des protagonistes principaux du récit (les Thénardier, Cosette, Jean Valjean, Javert...). Certes, quelques passages passent à la trappe du fait de la consistance de la fresque initiale d’Hugo. Ceci étant, Les Misérables – Cosette ne trahit par l’œuvre originale et permet aux jeunes générations d’avoir un excellent point d’entrée dans l’univers de la littérature classique, de manière générale. Qui plus est, la bande-dessinée est agrémentée d’un carnet pédagogique et ludique validé par des enseignants pour permettre au jeune lectorat d’aller plus loin. Quant à l’artiste Looky, il s’est efforcé de créer des dessins très ronds et propres, remarquablement travaillés, qui collent parfaitement aux attentes des adolescents. De plus, on sent qu’une recherche a été menée pour respecter au mieux les décors et les costumes du XIXème siècle, ce qui permet de rentrer sans peine dans le récit. En fin de comptes, cette adaptation de l’œuvre de Victor Hugo s’avère être une excellente bande-dessinée taillée pour la jeunesse, qui aborde de nombreux sujet intéressants comme la misère sociale, la justice ou encore la dignité humaine. En ces temps sombres, il est bon de pouvoir se rattacher à des valeurs salvatrices.