L'histoire :
Huguette se remémore les vacances en Grèce, les villages pittoresques, la mer turquoise, ses poissons multicolores…Raymond l’interrompt soudain, il lui rappelle qu’ils ne sont jamais allés en Grèce. Elle répond qu’elle a bien le droit de s’inventer d’autres souvenirs de vacances que ceux du camping miteux qu’il lui impose chaque année !
De retour à la maison, José semble ravi. Liliane lui demande si sa réunion s’est bien passée… C’était génial, s’exclame-t-il, porteur d’une grande nouvelle : pendant la réunion, le maire l’a regardé une fois de plus que Chamarre, son concurrent direct. Voyant sa femme tempérer son enthousiasme à cette annonce, il estime qu’elle ne mesure pas les enjeux politiques à leur juste valeur.
Emma et Fabien vaquent à leurs occupations, quand le voisin arrive pour emprunter une scie sauteuse. Une fois devant l’établi, Fabien semble sec en scie sauteuse. Emma arrive en sauveur et désigne la boîte grise avec le manche vert, expliquant que son chéri n’a pas ses lunettes… parce que… ne pas reconnaitre une scie sauteuse pour un homme du village, c’est le bûcher direct !
Marion rentre à la maison pendant que Cédric fait ses exercices de Taï Chi. Alors qu’il est sur un pied, bras tendus vers la gauche, elle s’écrie qu’elle adore cette position ! Surtout parce qu’elle pensait justement à acheter un nouveau porte-manteau…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Série à succès sur M6, Scènes de ménages est ici dérivée en BD avec Jif au scénario et Eric Miller au dessin. Dès la couverture, quelque chose cloche. Un air de BD gratuite, gérée au plus basique. Le premier gag confirme la première impression : cheap. Premier plan net, composé en couleurs criardes, assorties avec un mauvais goût certain… Attention, ça pique les yeux ! Second plan estompé, comme dans le brouillard ou un espace fumeur arrière. Les personnages, repris avec plus ou moins d’inspiration par Miller, sont peu gâtés dans l’ensemble. Mi caricaturés, mi ressemblants, ils perdent leur charme naturel et leur charisme. Ainsi, alors que Gérard Hernandez est plutôt fidèle à sa caricature, Marion Game se voit imposer un relooking tout en cernes et en rides tombantes, peu avantageux, pour le moins. Elle n’est pas la seule victime, la moitié des acteurs ayant dû s’étrangler en découvrant le résultat. Inlassablement découpés en six invariables vignettes, les gags, s’ils sont inédits, ne s’interdisent pas d’être téléphonés, voire fades. Une dérangeante impression de remplissage émane de l’ensemble. Les couleurs et les gags seraient dispensés en mode aléatoire que ça serait plausible. Avec un petit mieux pour l’ambiance générale, « à la bonne franquette », cette adaptation s’adresse aux fans de la série et encore, s’ils sont complaisants. Symbole d’une époque où la quantité prévaut à la qualité, Scènes de ménages - Dépasse les bornes tient ses promesses, dommage que ce soit au pied de la lettre.