L'histoire :
Dans la petite ville d’Awkwards, Indiana, des phénomènes étranges et des disparitions mettent les habitants sur les nerfs. Mais pas de panique : tout semble simplement lié à un laboratoire top-secret qui fait des expériences sur des enfants... et qui, accessoirement, fournit du boulot à la moitié de la ville. Le maire ? Pas pressé d’intervenir. Après tout, le chômage, c’est pire qu’un monstre bi-dimensionnel, non ? Heureusement, une bande de collégiens armés de leur courage (et de leur passion pour Tourelles & Lézards) décide de prendre les choses en main. Leur enquête les emmènera loin : monstres d’une dimension parallèle, complot soviétique impliquant une base militaire planquée sous le centre commercial et adultes complètement à côté de la plaque. Mais tout n’est pas perdu : nos héros pourront compter sur l’aide d’élèves plus vieux (mais pas forcément plus malins), d’un vieux complotiste et d’un shérif qui préfère régler les problèmes à coups de poing plutôt qu’avec un carnet de procès-verbaux. Bref, tout ce qu’il faut pour survivre (ou pas).
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Stranger Trucs s’attaque évidemment à la mythique série Stranger Things à travers une série de sketches parodiques qui n’hésitent pas à pousser les situations absurdes et les personnages caricaturaux jusqu’au bout. Si l’idée de détourner l’univers culte des années 80 est séduisante, le résultat est en demi-teinte. Les blagues, souvent volontairement absurdes ou référencées, ne font pas toujours mouche. Certaines risquent de laisser les lecteurs de côté, surtout si l’on n’a pas une connaissance approfondie de la série. Cela dit, même si l’humour ne provoque pas de grands éclats de rire, il parvient à décrocher quelques sourires, grâce à des clins d’œil bien placés ou des situations décalées. Graphiquement, la BD se démarque par un style cartoonesque efficace et agréable à l’œil. Les personnages de la série sont reconnaissables au premier coup d’œil et les amateurs pourront facilement replacer chaque scène dans son contexte original. Ce soin apporté au dessin permet de compenser en partie les lacunes du scénario et contribue à rendre l’ensemble plus accessible.
