L'histoire :
3 heures du mat’, aucun frisson, mais un coup de sonnette ravageur qui invite une belle blonde en nuisette à aller jeter un coup d’œil à la porte. C’est juste son ex, complètement imbibé, qui fonce directement sur le canapé. Pourvu surtout qu’il ne réveille pas son nouveau fiancé. Un café et un taxi devraient faire l’affaire pour le déloger. A moins que notre vaillant pochetron n’en ait décidé autrement…
Ah les ruptures ! Rien de tel qu’une boîte de mouchoirs super absorbants et une bonne copine pour s’épancher. Une amie à qui l’on peut dire : « il était beau, cultivé, sportif et véritable cordon-bleu ». Une amie qui répond : « je sais ! ». Une amie à qui on ose avouer qu’il était doué au lit et incroyablement membré. Une amie qui acquiesce d’un : « je sais, je sais ! »…
Anniversaire. Réception surprise pour son chéri. Cotillon, déguisement et Champagne au salon. Mais on est au mois d’avril et le fiancé est né en juin. C’est l’ex qui était né le 15 avril... VDM !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après – entre autres – les premières fois, les enfants, les profs, la bagnole, les vacances ou le couple ce sont les ex qui accompagnent une nouvelle plongée dans l’envers de nos vies rose-bonbon. Servie par des anecdotes directement issues du blog éponyme à grosse fréquentation, chaque saynète se fait fort cette fois-ci de nous asséner les « couacs » provoqués par nos relations amoureuses antérieures. Une belle manière de démontrer, en somme, que lorsque c’est fini… et ben ça continue ! Une quarantaine de situations en apporte ici la preuve, qui de la confusion des prénoms ou des anniversaires (ex et actuel), aux maladies inavouables transmises en cadeau d’adieu, en passant par le douloureux jeu des comparaisons s’amusent à chatouiller la loose de nos contemporains (avant de bientôt faire partie du lot). Mis en scène par un dessin à propension humoristique et gardant le rythme bref et claquant des messages – du site – originaux, l’ensemble s’avale d’un trait. Il faut tout de même reconnaître que ça fonctionne un chouya moins bien en BD. Le choix d’un traitement caricatural – dans sa forme – y est sans doute pour beaucoup et éloigne un peu du « vécu ». Ce qui, il faut dire, fait tout le sel de l’exercice original en animant quotidiennement notre vilaine curiosité.