L'histoire :
A quelques jours de Noël, les lutins du Père Noël chantonnent gaiement dans leur atelier – et s’agacent les uns les autres – tout en redoublant leurs efforts pour la confection des cadeaux. Soudain, une explosion retentit dans un atelier voisin. Un lutin sort tout carbonisé du chalet en feu et prévient : il s’agit d’une diversion. Les lutins comprennent un peu tard que cette diversion permettait à des malfaisants d’enlever le Père Noël ! En plein panique, le lutin Gudmund va prévenir les 4 rennes de son patron. Furie, Tornade, Comète et Tonnerre sont alors occupés à disputer une belote fantaisiste. Quand Gudmund leur fait visiter le bureau chamboulé du Père Noël, ils conviennent que ce dernier a été kidnappé… et qu’ils doivent mener des investigations. Devant le chalet, l’un des rennes repère une trace dans la neige, large et s’éloignant vers la montagne. Les 4 rennes et Gudmund décident aussitôt de partir en mission de secours, avant que les traces ne soient recouvertes par d’autre neige. Sacs à dos, lanterne verte en main, ils suivent les traces. Leur première étape passe par une grotte habitée par deux bucherons entomologistes à l’accent auvergnat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette aventure tout public (mais plutôt conseillée à un public adolescent), 4 rennes et un lutin partent à la recherche de leur patron le Père Noël, après qu’il a été enlevé par… non, nous le dirons pas, tellement c’est clairement foutraque. Pourquoi sont-ce les rennes qui partent en expédition ? Pourquoi ne sont-ils accompagnés que d’un seul lutin ? Les bases floues de l’histoire ne le précisent pas, mais n’empêchent pas non plus de passer un moment de délassement sans prétention. Le chemin de notre fine équipe passe en effet par des rencontres saugrenues (un papillon-dragon cracheur de feu, des loups qui font du rock n’roll, un écureuil-blaireau obnubilé par la volonté de voler, le yéti…) et trop rarement par des détails truculents en arrière-plan (le bureau du Père Noël). Le dessin humoristique et stylisé d’Olivier Tichit, ainsi que la colorisation… colorée de Damien Gay permettent de lier le tout, comme le ferait un nappage framboise-chocolat sur une buche sucrée glacée. On ressort néanmoins de ce commando enneigé avec une solution cohérente à l’existence du Père Noël… et rien que ça, ça vaut le détour !
