L'histoire :
Quand vient l’automne, le chien Michel fait pipi sur les bas de pantalon des chasseurs et il pille les écureuils au poker (en noisettes !). Au centre de dressage, il donne du fil à retordre à son formateur : il lit le journal au lieu de le rapporter, il bouffe les champignons vénéneux, il se prend la baballe en plein poire sans réussir à l’attraper… Puis le niveau de catastrophes monte encore d’un cran lorsque la mère de son maître lui rend visite… en compagnie de son chat ! La bestiole tombe « malencontreusement » dans le congélo, fait ses griffes sur son dos, lui pique son panier et elle devient folle lorsqu’on passe l’aspirateur. Par la suite, Michel décide de devenir le super-héros Dogman, accompagné par son pote Wouf-boy. Il s’est fabriqué un costume et une armure, à laquelle il a juste oublié les articulations. Première mission : à bord de leur soucoupe qui monte et qui descend, rattraper la fillette qui s’est emparée du pompon, à bord du nuage qui tourne en même temps qu’eux. Mais ils sont rapides…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le registre de l’humour gaguesque grand-public est éculé, presque aussi ancien et éprouvé que le 9ème art. L’écueil principal et néanmoins quasi-systématiquement emprunté, est de faire dans le consensuel mou, pour ne pas dire niais, le téléphoné ou le déjà-vu. Aussi, lorsqu’on tombe sur une aussi bonne surprise que Michel chien fidèle, on en surligne avantageusement les qualités. Accompagné par un jeune maître à la chevelure rousse indomptable, ainsi que d’une clique de copains animaux (chat, chèvre, écureuil…), ce toutou bedonnant à la truffe rose est un émule de Cubitus, en moins philosophe, en plus aimant à catastrophes. Surtout, il se montre toujours accessible à un très large public, tantôt en strips de 3 cases, tantôt en gags d’une planche. Ses atouts relèvent d’un usage consommé et maîtrisé du running-gag, ainsi que de chutes bien senties et peu attendues. Le journal de Mickey ne s’y est pas trompé, qui publie chaque semaine les strips de Michel chien fidèle. Cette série se place désormais sous la bannière Kramiek, alias Paquet, au sein de laquelle sont réédités ses trois premiers opus.