L'histoire :
En compagnie de 6 autres individus, l’agent spécial du fisc américain (IRS) Larry B Max est sur le point de coincer un être insaisissable, surnommé « All Watcher ». Derrière ce terme, se cache a priori un individu diabolique, richissime, quasi-omnipotent et pour cause : il est le trou noir de la finance internationale. Vers ses comptes convergent a priori les sommes colossales qui disparaissent chaque année de la haute finance internationale… au point qu’il représente à lui seul la puissance d’un état souverain. Mais avant d’en découdre, larry se souvient de sa rencontre avec deux de ses alliés. Tout d’abord, Vincent Coutelier, escroc français ambitieux, intelligent, caméléon et pourvu d’identités multiples. A force de magouille, il avait fini par marcher sur les plates-bandes d’All Watcher qui lui avait infligé quelques mises en garde bien explicites. En se faisant passer pour Coutelier (ou plutôt l’une de ses identités), Larry avait rencontré Roxana Wilson-Haab, une séduisante et élégante agent immobilier de luxe américano-arabe. Celle-ci avait alors un coup immobilier à lui proposer, paradoxalement juteux étant donné qu’il s’agissait d’acquérir un quartier des favelas de Rio…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome qui pouvait paraître assez lointain de son sujet, ça y est, cette fois, le mystère All watcher est mis en branle ! Et pour inaugurer le (vrai) début de ce spin-off d’IR$ comme il se doit, le serial-scénariste Stephen Desberg entame le récit directement par la scène finale… interrompue juste avant d’en savoir trop, afin de zapper vers un vaste flashback qui court jusqu’à la fin du tome. Au menu de l’opus : la présentation de trois nouveaux protagonistes majeurs de l’intrigue. Primo, Vincent Coutelier, escroc caméléon, qui a osé duper All Watcher. Secundo, Roxana Wilson-Haab, gracieuse agent immobilier de luxe. Tertio… All Watcher himself ! Mais trop point n’en faut : si un être vivant se meut bel et bien derrière cette personne jusqu’alors morale, son visage reste perpétuellement dans l’ombre et il joue l’anguille. S’agirait-il d’un des membres de la fine équipe réunie par notre ami Larry ? Reste 5 tomes de suspens à affronter, avant de le découvrir (éventuellement, car Desberg apprécie les entourloupes finales). Au dessin réaliste, Daniel Koller (déjà compère de Desberg sur Mayam) succède à Reynald Queireix. Sa partition est impeccable et efficace, comme toujours…