L'histoire :
A Vivejoie-la-grande, le serviable petit garçon Benoît Brisefer rend visite à une vieille dame, madame Adolphine. Cette dernière est préoccupée par sa vieille chaudière qui va être changée... mais les ferrailleurs ne sont toujours pas passés l’enlever. Qu'à cela ne tienne, Benoît utilise sa grande force pour plier la chaudière en 8 et la jeter dehors dans le camion des poubelles. Toujours préoccupée, Madame Adolphine lui explique qu’elle est aussi convoquée au commissariat pour une raison qu’elle ignore. Benoît se charge de l’accompagner. En effet, l’inspecteur principal souhaite lui poser quelques petites questions. Il est en fait chargé d’enquêter sur la disparition de Lady d’Olphine, l’ancien chef de gang de Monte san Sone. Il lui demande surtout si elle n’a pas un lien de parenté avec elle, étant donné leurs fortes ressemblances. Très surprise, madame Adolphine explique qu’elle n’a rien à voir avec ce... robot. L’inspecteur n’en croit pas ses oreilles. Il apprend à ce moment que Lady d’Olphine n’est autre qu’un robot au trait de cette vieille dame. Madame Adolphe lui raconte alors toute l’histoire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette huitième aventure de Benoît Brisefer, petit garçon très gentil coiffé d'un béret désuet et dotée d'une force surhumaine, digne d'un super-héros, reprend un personnage important apparu deux albums plus tôt dans la série, Lady d’Olphine. Cette fois, le scénario est imaginé par un duo : Dugomier et Thierry Culliford (le fils de Peyo), pour une suite de l’histoire avec le robot chef de gang aux traits de cette adorable vieille dame, madame Adolphine. Dans cette aventure bien ficelée et grand-public, Benoît joue un rôle indispensable. C’est en effet toujours grâce à sa force herculéenne qu’il va débrouiller l'affaire et les situations rocambolesques. Il affronte des malfrats peu scrupuleux qui redonnent vie au robot-gangster dans le but de dévaliser une banque. Les situations cocasses et les rebondissements réguliers font de cette aventure une des plus amusantes et réussies de la série. Le dessin de Pascal Garray, passé depuis lors sur les Schtroumpfs, colle parfaitement à l’original mis au point par Peyo. Décors et mises en scènes amusantes sont parfaitement maîtrisées. Cette série classique remise au gout du jour par le film récent Les taxis rouges reste un incontournable de la bande dessinée franco-belge.