L'histoire :
Démonia assiste à la représentation du cirque Bodoni. A la fin du spectacle, elle rend visite au directeur afin de lui demander si le jeune Benoît Brisefer fait toujours son numéro. Malheureusement, le directeur lui dit qu’il a quitté l’établissement et qu’il est retourné chez lui dans la ville de Vivejoie-la-grande. Su cet entrerait, Démonia retourne à sa voiture et demande à ses sbires de la conduire dans la ville de Vivejoie. Ce dimanche matin, Benoît se promène dans sa ville, rendant service aux gens grâce à sa force herculéenne, comme à son habitude. Soudain, la voiture de Démonia stoppe à son niveau et un de ses sbires le capture. Une fois dans la voiture, Démonia explique à Benoît ses intentions et ce qu’elle attend de lui. A son château, elle tente de l’amadouer afin qu’il subtilise un objet du musée. Benoît réalise alors qu’elle lui demande de commettre un vol. Il ne se laisse pas abuser et met KO les deux sbires de Démonia, avant de partir. Il ne reste plus à Démonia qu'à trouver un autre moyen d’obliger Benoît à voler le fétiche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec cette nouvelle aventure de Benoît Brisefer, Peyo, accompagné au dessin par Albert Blesteau, signe le septième album de la série. Pour rappel, Benoît est un petit garçon presque normal pour son âge, à l'exception notable qu’il est doué d’une force surhumaine. Bien sûr, comme tous les superhéros d'outre-Atlantique, il est aussi pourvu d’un talon d’Achille qui le met en défaut sur sa force : le rhume. C’est évidemment de sa force dont il va être question dans cette aventure, car la méchante Démonia souhaite l'utiliser pour voler un fétiche dans un musée. A l'époque de la sortie originelle de ce 7ème opus (1978), Peyo le développe en étroite collaboration avec Blesteau, assurément pour s'accorder plus de temps aux suites d'une série autrement plus attendue du public : Les Schtroumpfs. Avec le regard plus mature du XXIème siècle sur le 9ème art, le résultat se montre plutôt classique dans sa forme, mais finalement toujours très amusant à la lecture. En effet, l'intrigue joue sur les mises en scènes et les situations rocambolesques pour produire un tendre humour tout au long de l’histoire. Le dessin de Blesteau reprend le style Peyo avec des personnages gros-nez et des décors plutôt fournis dans le fond des cases. Cet épisode classique, de bonne facture, a certes un peu vieilli, mais cela ne l'empêchera pas de faire encore le bonheur des fans.