L'histoire :
Max et son épouse, vétérinaires de profession, sont logiquement de grands amis et spécialistes des animaux. Un seul bestiaux résiste encore et toujours à leurs talents d’éducateurs : leur propre chiot, baptisé Bidule. A l’instar de son oncle (un certain Cubitus), Bidule est un goinfre qui tombe en vénération devant une gamelle pleine. Comme il est tout jeune, il n’a pas non plus encore compris qu’il est de mauvais goût de baliser son territoire à l’intérieur de la maison en pissant contre les murs (ou les invités). Et quand Max lui montre comment faire pour lever la patte contre un arbre du square, le maître se prend une mandale par une petite vieille qui n’apprécie pas la démonstration. En outre, étant donné que Bidule est de race bobtail (avec des grosses touffes de poils blancs), il a des puces ! Notamment une, auto-baptisée Pépère, s’installe à durée illimitée dans son pelage, en célibataire… au départ. Car après quelques mois, le parasite a proliféré avec des tas d’amis et il a fondé une petite famille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A en croire le listing des animaux qu’elle possède (en page de garde à côté des remerciements), Adeline Blondieau est une vraie gaga des animaux. Ce qui tombe plutôt bien étant donné que cette série cross-over de Cubitus surfe sur un concept animalier. Rappelons en introduction que Bidule est officiellement le neveu de Cubitus (même dessinateur, même trogne en plus juvénile). Néanmoins, bien que les ressemblances physiques soient patentes, il faudrait tout de même un test génétique pour pouvoir l’affirmer avec certitude. Car le ton des aventures gaguesques n’a pas grand-chose à voir avec celles de Cubi. Ici, si la gourmandise est bien entendu de mise, il n’est pas question de délires fantaisistes en compagnie d’un maître marginal. Les maîtres sont un couple de vétérinaires gentils et bien propres sur eux, sans enfant (ils sont trop amoureux des animaux pour en avoir). De fait, une majorité de gags portent sur les méthodes d’éducation pour les animaux domestiques, avec de réelles connaissances et conseils de bons sens en la matière. Cet aspect sauve d’ailleurs la série de l’humour consensuel mou dans lequel sombrent la plupart des chutes. De même, pour le dessin, Michel Rodrigue emploie un coup de crayon beaucoup plus simple et parfois discutable dans la finition ou les perspectives (plus rapide ?).