L'histoire :
Astor et Zarkan ont entamé un dialogue « cérébral » bien difficile à suivre… Astor accède mentalement à sa bibliothèque, afin d’y trouver des correspondances avec les formules que Zarkan puise dans son propre savoir. Brent Parris est curieux de connaître le résultat de leur conversation. Ceux-ci finissent par expliquer. Grâce au croisement des notes que Zarkan a prises chez le passager avec certains grimoires de la bibliothèque de Zarkan, le duo a fini par comprendre que le passager a volé les composants de ses machines dans un vaisseau intersidéral échoué. Or ces machines font partie d’un système complexe plus vaste, destiné à guider le vaisseau à travers le cosmos ou à franchir des portes réelles ou mystiques. Ou peut-être les deux. Ou peut-être un truc encore plus compliqué. Plus étrange encore : les pierres d’apocalypse jouent un rôle actif dans la structure en ouvrant des passages vers d’autres dimensions. Le fait que les pierres aient été sculptées il y a des siècles, bien que le vaisseau intersidéral ne se soit écrasé que bien plus récemment, montre que ceux à qui appartient le vaisseau n’ont pas la même notion du temps que nous : tôt au tard, ils voudront récupérer leur bien ! Contre toute attente, Brent Parris semble savoir qui sont les propriétaires…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce tome 19, Capricorne mène l’enquête, accompagné d’Astor, de Miss O’Mara et de Monsieur Zeus, pour remonter la piste du passager, sans se douter que ce dernier les suit à la trace. C’est plutôt sur un scénario relativement sobre au niveau de la difficulté que l’auteur conte en parallèle la piste des révélations successives, au fur et à mesure des progrès de Capricorne, et les flashbacks permettant de mieux comprendre l’histoire de Damalock, de l’homme aux mains tatoués et du passager. Alternant les cadrages classiques – lorsque l’histoire semble plutôt du bon côté du réel – et les découpages comme seul Andreas sait les concevoir – lorsque l’on bascule du côté de la 5ème dimension – Andreas use de tout son savoir-faire graphique pour ajouter une richesse sémantique. Ce qui fait qu’un Capricorne ne ressemble à rien d'autre, sauf à un Capricorne. Alors qu’on pensait avoir atteint le terminus, l’auteur nous entraîne vers une remise à zéro et suggère la présence d’un nouvel opus 20… La fin ? Qui sait ?