L'histoire :
Les masques sont tombés ! Tout le monde sait désormais que c’est Don Benvenuto qui a éliminé Bucephale Mastiggia et qui a négocié un accord de paix avec Ressine sur ordre du podestat Leonide Ducatore. Ce dernier a pu ainsi sortir son épingle du jeu et gagner encore en importance à Ciudalia. Néanmoins, pour donner le change, Ducatore a ordonné qu’une enquête soit menée sur toute cette affaire et il a mis Benvenuto en état d’arrestation ! Loin de se laisser faire, Benvenuto a réussi à échapper aux gardes et a fuit la cité à toutes jambes. L’homme de main du podestat a traversé une fenêtre et joue désormais les casse-cou sur les toits de la cité. Prenant des risques à chaque instant pour échapper à ses poursuivants, Benvenuto finit par atteindre le sol et croise la route de deux membres de la guilde des chuchoteurs, la société secrète d’assassins pour laquelle il travaille. Ces derniers lancent une diversion afin qu’il puisse échapper une bonne fois pour toutes à ses assaillants. C’est alors que Benvenuto tombe nez à nez avec Macromuopo, peintre et ancien amant de sa mère. Vouant une haine farouche pour le personnage, le fuyard est persuadé qu’il s’agit d’un piège, même si Macromuopo prétend venir l’aider à la demande d’un clerc du palais curial…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un troisième tome plus « bavard » avec de multiples intrigues et jeux de pouvoirs, cette quatrième partie se veut davantage dans l’action. L’histoire reprend immédiatement après le cliffhanger de l’album précédent, avec Benvenuto tentant à tout prix de fuir les gardes, ses ennemis et Ciudalia tout court. Une fois cela acté, on le suit dans sa quête visant à rejoindre un lieu sûr. Hélas, le chemin n’est pas sans danger et l’antihéros doit même faire face à des menaces invisibles directement issues de la magie… Adaptant toujours l’œuvre de Jean-Philippe Jaworski, Frédéric Genêt nous offre une intrigue toujours aussi palpitante avec moult rebondissements. La force de l’auteur c’est aussi de réussir à rendre ce personnage attachant malgré son côté exécrable. De plus, le scénariste ouvre de nouvelles intrigues très intéressantes en vue du grand final prévu dans le prochain tome. Aux dessins, c’est désormais Hugo Poupelin qui assiste Genêt au niveau des couleurs. Mis à part ce changement, les graphismes sont toujours au top, que ce soit au niveau des décors, du découpage des scènes d’action ou encore du fort potentiel charismatique des personnages. Bref si vous aimez les récits où règnent coups bas et manigances de couloirs, cette série est faite pour vous !