L'histoire :
Zdenka et les Gunblast Girls escortent Infinity, la fille du magnat Burbank, jusqu’à une planète où un vieil homme pourra l’aider à contrôler son pouvoir hérité d’une entité cosmique et convoité par de nombreuses personnes. Enfin arrivés sur place après de multiples péripéties, Zdenka et ses partenaires empochent avec plaisir la forte récompense et s’apprêtent à reprendre la route pour profiter de tout cet argent. Infinity réussit alors à les convaincre de rester à ses côtés jusqu’à ce qu’elle soit capable de retourner consciemment, grâce à son don, sur la planète remplie de cristaux se revendant à prix d’or. Pendant ce temps, tous les groupuscules qui souhaitent mettre la main sur Infinity et son fabuleux pouvoir restent aux aguets à proximité de la planète en attendant de pouvoir localiser précisément où se trouvent les filles. Trois jours plus tard, alors qu’Infinity améliore ses capacités et ne cesse de réciter « Hoyaanisqatsi », ses ennemis la localisent grâce à leurs drones. Pour échapper à la menace, Infinity use une nouvelle fois de son pouvoir dans l’urgence et téléporte « Maman » – le vaisseau des Gunblast Girls – dans un nouvel univers ! Or ce nouveau monde est entièrement aquatique ! Si les filles sont désormais à l’abri de leurs poursuivants, elles se retrouvent prisonnières d’un vaisseau qui n’est pas étanche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après quatre ans d’attente patiente, Crisse nous propose (enfin) la suite et la fin des aventures des Gunblast Girls. Pour rappel, dans le premier album, Zdenka reformait sa team de nanas pour une mission apparemment simple, puisqu’il s’agissait d’escorter la fille d’un milliardaire jusqu’à une planète pour empocher une liasse de gros billets. Mais très vite, les héroïnes ont découvert que la jeune fille possédait un immense pouvoir de téléportation qu’elle était incapable de maîtriser. Poursuivis par de nombreux ennemis convoitant ce pouvoir, les Gunblast se voyaient téléportés dans des endroits inconnus du multivers, par leur protégée, dès la moindre menace. Arrivant enfin à destination à la fin du tome 1, on aurait pu croire que le plus dur était fait. C’était oublier les menaces toujours bien présentes. Sans en dévoiler davantage, sachez que vous apprécierez cette bonne conclusion si vous avez aimé l’album précédent, même si cette seconde partie reste fort proche et n’apporte pas vraiment de réelle nouveauté. L’humour et les dessins fluides sont toujours de mise pour ajouter du punch à l’intrigue. Enfin les explications/révélations sont claires et efficaces sans être réellement originales et surprenantes. En somme, voilà une conclusion efficiente et sans fioritures.