L'histoire :
La mère de Léonie l’attend à la sortie de l’école. Sa fille pleurniche, elle n’a surement décroché qu’un 9.5/10 en dictée ! Pas du tout, Léonie est maussade car elle n’a pas d’amies. Sa mère lui conseille de s’intéresser aux filles de sa classe pour connaître des choses sur elles. Or Léonie connait déjà tout sur elles : Yaëlle a eu 6/10 en français, 5/10 en calcul, 4/10 en dictée, 8.5/10 en gym, 7 en histoire. Rebecca a eu 6/10 en histoire, 3/10 en calcul, 7/10 en géo…
C’est tout de même incroyable de ne pas pouvoir partager ses passions avec qui que se soit dans la classe ! Seul Ducobu est passionné par tout ce que Léonie rédige sur ses copies. Il lui conseille d’être plus généreuse, d’élargir ses horizons en ouvrant grand son cœur. Ni une, ni deux, la jeune fille décide de ne pas se limiter à sa classe, mais de rédiger un mot à toute l’école pour partager ses passions. Une seule personne se manifestera…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après l’instituteur Latouche, c’est à Léonie Gratin d’être l’héroïne d’un spin off de la série à succès Ducobu. A quand celui consacré au squelette Néness ? Si la voisine de classe de Ducobu excelle en calcul, en histoire ou encore en français, elle est un cancre en amitié. Souffrant d’un manque d’intelligence relationnelle depuis l’enfance, la petite rousse à lunette et robe rouge à pois, travaille assidument pour se faire des amies. Après 25 années consacrées au plus grand tricheur de la BD, Zidrou, aidé de Falzar, tente de se renouveler en consacrant un album à Léonie Gratin. Ils reviennent notamment sur son enfance : déjà petite, elle brillait par des capacités intellectuelles hors norme et elle était soutenue par sa mère dans sa volonté d’être toujours la première. A la différence de Ducobu, le personnage de Léonie apparait moins inventif et les gags manquent, de facto, de ressort comique. A l’exception de Latouche et Ducobu, les personnages sont exclusivement féminins. On peut supposer que les auteurs cherchent à capter une nouvelle cible avec cette série, tout en lorgnant sur le succès féminin de Mes cops (Bamboo), par exemple. Dans la série originelle, l’élève studieuse ne suscite pas la sympathie… autant dire que ce spin-off enfonce le clou. Au dessin, le travail de Godi est de bonne tenue : il a fait le choix de se distinguer de la série mère, en utilisant un dessin plus aéré et des couleurs plus pastel.