L'histoire :
Menthe, Tempête et Bouton d’or ont entrepris un long et périlleux voyage pour trouver le pays des pierres schtroupfantes. Là-bas, elles veulent tremper le bâton de leur chef Saule, gravement malade et restée inconsciente à leur village, dans une source magique. Tel est le remède qu’on leur a prescrit. Au fil de leur périple, elles ont retrouvé dans des circonstances improbables leur ami garçon, le Schtroumpf à lunettes ! Ils sont donc quatre à poursuivre leur quête, à califourchon sur le dos de leur destrier araignée. Chemin faisant, le Schtroumpf à lunettes leur raconte l’incroyable suite d’évènements qui l’ont conduit dans l’arène d’où les filles l’ont sauvé. Puis soudain, au détour d’une colline, alors qu’ils ne s’y attendaient plus, se révèlent à eux les pierres schtroumpfantes ! Ce sont de gigantesques morceaux de jungle et de montagne qui flottent en lévitation au-dessus d’un grand lac. Ils pensent alors que la source à trouver est celle qui alimente le lac. Ils se séparent donc en deux groupes pour faire le tour du lac. Or quand ils se retrouvent de l’autre côté, ils n’ont seulement repéré qu’une rivière qui quitte le lac. Soudain, ils aperçoivent une cascade d’eau qui chute depuis la principale pierre schtroumpfante. Ils comprennent qu’ils vont devoir trouver un moyen de grimper là-dessus. Or un petit singe noir semble leur indiquer une voie par les lianes qui en pendouillent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin de la trilogie d’aventures au sein de la série, qui cherche à sauver la cheffe des filles d’une redoutable infection par épines vénéneuses. A ce stade, trois des filles (Menthe, Tempête et Bouton d’or) et un garçon (le Schtroumpf à lunettes) arrivent enfin au terme de leur quête et partagent avec leurs jeunes lecteurs et lectrices – cette série cross-over des Schtroumpfs ambitionne de féminiser le lectorat – les dernières étapes féeriques au sein de leur monde fantastique. On découvre notamment enfin à quel verbe se rapporte le participe présent « schtroumpfantes » des pierres… et on n’est pas déçu par l’extraordinaire paysage exotique qu’il engendre. Les quatre héros s’affranchissent donc des derniers défis et énigmes qui leur sont soumis, jusqu’à finir par remplir de succès leur mission. Cela implique une escalade vertigineuse, des combats, de la réflexion stratégique, mais aussi d’avoir le schtroumpf bordé de nouilles. Bien qu’il empile toujours de manière linéaire les étapes épiques, façon jeu vidéo de plateaux, ce dernier opus est peut-être le moins cousu de fil blanc des trois. La charte graphique des couleurs reste très accès sur les teintes vertes/mauves/fushia (féminines ?) et les morpho-types des personnages absolument déclinés de la ligne définie par Peyo et ses studios.