L'histoire :
Les schtroumpfs filles sont obligées de migrer, après que leur village dans les arbres a été entièrement détruit par un incendie. Pour transporter les affaires qu’il leur reste, elles ont requis l’aide des schtroumpfs garçons et se sont rangées sous l’égide de leur chef, Saule. Toute la cohorte s’est ainsi mise en route et traverse bien des paysages différents. Après quelques embêtements par des grondins, la troupe finit par trouver un site magnifique et fleuri, au bord d’une cascade. Ils y établissent un camp de base, en construisant des huttes provisoires. Le soir, Saule montre en secret au Grand Schtroumpf comment elle compte s’y prendre pour ériger des maisonnettes à partir d’une recette d’élixir. Or pour réussir à ériger plusieurs maisonnettes, elle va clairement manquer d’ingrédients. Le lendemain, elle envoie donc ses troupes munies d’une liste de choses à cueillir ou à ramasser. Le Schtroumpf à lunettes fait ainsi équipe avec Bouton d’or. Au cours de leurs recherches, ils trouvent une grotte, dans laquelle se trouvent d’étonnantes boules nacrées. Ils rapportent cela au village provisoire, persuadés qu’il s’agit de perles. Ils ignorent qu’ils viennent de déclencher la fureur d’un terrible ennemi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rappelez-vous : à la fin de la précédente aventure, le village des schtroumpfs filles était entièrement détruit par un incendie, lors de leur lutte contre un corbeau parlant. Tout recommence donc comme l’indique le titre de ce tome 4, par un Nouveau départ. Les filles et les garçons se mettent en quête d’une nouvelle terre promise, en traversant moult contrées inconnues, menées par leur cheffe Saule, comme les hébreux suivirent Moïse. Pour autant, le cœur de cette quatrième aventure concerne une toute autre problématique. Au cours de leur quête, les schtroumpfs garçons et filles se font une ennemie d’une créature monstrueuse dont on vous laissera découvrir la nature. Nos bleus héros et héroïnes se retrouvent au cœur de son repaire et tente de délivrer les leurs… Dans le fond, on retrouve une trame très classique et convenue des Schtroumpfs, souvent prisonniers de Gargamel (absent de cette aventure), sans autre originalité, morale ou message. L’ambiance visuelle assurée par Laurent Cagniat demeure cela dit toujours enchanteresse, avec une profusion de fleurs fuchsia et des teintes de verts très champêtres. Les lutins bleus se détachent bien de ce camaïeu de couleurs fraîches et pêchues. Et comme l’exige le cahier des charges des studios dont ils sont issus, ils obéissent à 100% aux chara-design jadis établi par Peyo.