L'histoire :
Un bien beau métier que celui qu’exerce Strapontin, chauffeur de taxi occupé à satisfaire des clients qui l’embarquent pour des courses à l’autre bout du monde. Son côté râleur rebute certes un peu les clients au départ, mais c’est toujours avec plaisir qu’il finit par les conduire à la destination convenue. Une de ses clientes, miss Lou Thompson, lui demande par exemple une course jusqu’au fond de l’Inde chez le Maharadja de Patatah, pour chasser le tigre. Un trajet aussi long et périlleux ne se fait jamais sans embûches, sans compter ce qui les attend sur place au royaume de Patatah. Mais le tacot jaune-citron en a vu d’autres, il n’en est pas à sa première course au-delà des frontières. Lors de leur voyage en Ecosse pour conduire le jeune Wimpy chez son oncle écossais vivant sur les bords du lac Loch Ness, Strapontin mène ensuite l’enquête sur un mystérieux trafic de whisky frelaté, sur fond de monstre effrayant. Pour finir, une course aux Amériques, avec miss Lou Thompson comme passagère, est toujours bonne à prendre. Surtout lorsqu’il s’agit de retrouver sur place le célébrissime et richissime Maharadja de Patatah, propriétaire d’un ranch dont le seul but est l’élevage de pachydermes. Encore, une aventure pour Strapontin qui ne sera pas de tout repos…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette première intégrale des aventures de Strapontin, héros méconnu de René Goscinny, revient sur l’une des œuvres « de jeunesse » du célèbre scénariste. Elle démontre, si besoin était, sa formidable capacité à apposer sa griffe quelle que soit la commande. En effet, la série a été écrite pour le dessinateur Belge Edouard Berckmans, dit Berck, alors qu’il n’était encore qu’un jeune dessinateur publicitaire (avant Sammy !). Trois premières histoires de 30 pages chacune, publiées à l’époque dans le journal Tintin sont ici parfaitement orchestrées par Goscinny : Strapontin et le tigre vert, Strapontin et le monstre du Loch Ness, la ruée vers l’ivoire. Des histoires pleines de gags, parfaitement menés et rythmées par des rebondissements toujours à la hauteur. Le dessin de Berck emprunte alors le style classique franco-belge des années soixante. Les lecteurs nostalgiques y trouveront largement leur compte…
