L'histoire :
Il y a quelques temps, la Tempête est apparu sur Terre et a commencé à tuer les Hommes aux quatre coins du globe, changeant à tout jamais la vie sur la planète bleue… Plus récemment, la Tempête s’est dangereusement approchée de la ville de Caldwell. C’est pourquoi « La Frontière » – une organisation mystérieuse créée pour la stopper – a envoyé cinq de ses « soldats » pour intervenir. Néanmoins, en arrivant dans la ville, Jane, Butch, Kaya, Clint et Notte ne sont pas accueillis à bras ouvert… En effet, les habitants de la bourgade reconnaissent tout de suite en eux des criminels et ils tentent de les faire fuir de leur paisible ville. Usant de leurs pouvoirs, les cinq « salopards » matent rapidement l’insurrection tout en leur rappelant qu’ils sont là pour les sauver de la Tempête qui s’apprête à frapper et détruire toute vie à Caldwell. Puis, comme des étrangers lambda, ils se rendent au saloon pour désaltérer leur gosier. Sur place, ils font la connaissance du shérif du coin et lui expliquent qu’ils ont été engagés par « La Frontière » pour laver leurs âmes de leurs pêchés et se racheter de toutes leurs exactions. De plus, ils lui apprennent que l’organisation ne se contente pas d’avoir sous ses ordres uniquement eux cinq, mais qu’elle emploie de nombreux autres mercenaires…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur un scénario de Jacopo Paliaga (Comme quand nous étions enfants) et des dessins d’Alessio Fioriniello (Cyberpunk 2077 Big City Dreams), The Frontier nous propose de découvrir un univers post-apocalyptique où une bande de renégats doit sauver une ville et ses habitants d’une catastrophe meurtrière sévissant partout sur Terre. Ce premier tome fait donc fortement penser au comics Suicide Squad, qui met aussi en scène des personnages immoraux, loin de l’image classique qu’on se fait des héros, qui ont même du mal à se supporter entre eux ! Divisée en six chapitres, cette première partie se montre très intéressante. Elle met l’univers en place avec ses antihéros et leur mission actuelle, mais elle propose également de nous montrer en flashback comment ils ont été recrutés. Parfaitement équilibré entre actions, mystères et révélations, cet épisode pilote riche de 224 pages, au format manga, nous embarque du début à la fin, pour peu qu’on aime ce genre d’univers déjanté et mystique. Avec un final explosif et encore de nombreuses zones d’ombres, il donne en plus terriblement envie de découvrir la suite. Entièrement en noir et blanc, les dessins de Fioriniello sont plein de rythmes et s’inspire à la fois des comics et du manga. Même si on note parfois un problème dans les proportions et les visages des protagonistes, l’ensemble se montre convainquant et immersif. Mélange adroit et original de genres, cette première partie est très plaisante.