L'histoire :
Dans le but de ressusciter sa fille défunte, Bone a conclu un pacte avec une entité vivant dans un monde parallèle qui se nomme Obscurité. Maintenant que l’homme a réussi à ouvrir le portail entre les deux mondes et qu'il a permis à l’entité d’arriver sur Terre, il ne reste plus à cette dernière qu'à dévorer la femme dont le sang a permis l’ouverture pour recouvrer tous ses pouvoirs et honorer son pacte. Malgré une situation qui parait catastrophique, la résistance est bien là, prête à empêcher qu’Obscurité ne sème véritablement le chaos sur la planète bleue. Kaya, Clint, Butch et Maka se lancent donc dans la bataille pour éliminer Bone ! Or malgré leur bonne volonté, le rapport de force n’est pas équilibré. Le quatuor a du mal à prendre le dessus… Pendant ce temps, de l’autre côté, Notte s’apprête à tout révéler à Jane sur ce monde où vivent les ténèbres, comme sur ses origines. Notte révèle à son amie qu’elle est un être de cette dimension qui a simplement perdue la mémoire. Elle lui raconte l’époque où le chaos régnait sur Terre et comment l’Homme a réussi à emprisonner les divinités du chaos dans une autre dimension. C’est dans ce nouvel univers que Jane est née et a grandi, obsédée par la Terre d’où les siens étaient originaires, avant de trouver un moyen de traverser, effaçant au même moment ses pouvoirs et ses souvenirs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette troisième et dernière partie, l’intrigue imaginée par Jacopo Paliaga s’articule autour de deux événements principaux. D’un côté, on suit la grande bataille finale et explosive des antihéros contre Bone et Obscurité ; de l’autre, on découvre toutes les révélations sur l’origine de la tempête qui sévit dans les différents côtés du globe, ainsi que les véritables identités de Jane et Notte. Sans en dévoiler davantage, ce final riche en action et en rebondissements tient toutes ses promesses et ne décevra pas ceux qui avait apprécié cette série à la Suicide Squad. Avec un univers tout en noir et blanc s’inspirant autant du manga que des comics, Alessio Fioriniello continue de nous régaler par sa mise en scène très cinématographique pleine de peps et d’énergie. Découpée en six nouveaux chapitres aussi plaisants qu’équilibrés, l’histoire offre également une belle place à chaque protagoniste découvert au fil des albums, brillant par leur personnalité comme par leur caractéristique. Bref, cette nouvelle salve de 220 pages offre une belle continuité à la série tout en réussissant une parfaite conclusion qui ne laissera personne sur sa faim. D’ailleurs, on ne serait pas contre un second cycle mettant en scène ces héros, si le scénariste avait une idée derrière la tête…
