L'histoire :
Enfermée dans une cage de bois, Louve se trouve prisonnière dans une masure remplie d’accessoires de pêche. Soudain, une étrange femme entre dans la pièce. Elle semble muette car elle ne répond à aucune question. Louve lui propose une pièce d’or en échange de sa libération, mais rien n’y fait. La femme au visage étrange s’en retourne à l’extérieur. Louve tente désespérément de briser sa cage, mais celle-ci glisse de son support et tombe sur le sol, ce qui l’assomme au passage. Quelques jours plus tôt, dans son village, Thorgal est de retour de son aventure sur l’île de Skellingar. Cybèle, la sœur du Jarl du Norod a glissé une bourse remplie de pièces d’or en récompense du service rendu. Thorgal montre à Aaricia toute la fortune que cela représente, mais il ne souhaite rien garder pour lui. Il a l’intention d’offrir cet or au chef du village pour le bien de la communauté. Louve demande pourtant à Thorgal si elle peut prendre quelques pièces pour acheter quelques objets lors du passage des marchands ambulants.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Yann et Frédéric Vignaux, les auteurs héritiers de cette série culte du 9ème art créée par Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski, poursuivent fidèlement les aventures du viking Thorgal. La série marque les lecteurs depuis des décennies avec des albums de grandes qualités, malgré quelques errances scénaristiques en fin de parcours annonçant la nécessité de donner un nouveau souffle. Dans le second tome de sa reprise, Yann met en place un Thorgal plus posé, tourné vers sa famille, mais toujours prêt à réagir quand un trouble survient. Cette fois, c’est sa fille Louve qui va se faire capturer, entrainant Thorgal et sa famille dans une expédition vers les îles Féroé. Yann puise son inspiration dans les légendes scandinaves pour construire son récit. Il reprend de son mieux le style Van Hamme des débuts de la série. Au dessin, Frédéric Vignaux poursuit l’excellent travaille réalisé sur le tome précédent. Son dessin sonne juste, les décors foisonnent et les personnages gardent la fluidité et le dynamisme à chaque planche. Un petit bémol, peut-être, concerne Louve et ses capacités maintes fois développées dans les albums précédents et la série parallèle. Ici, on la sent étrangement démunie, spectatrice de sa captivité, sans tenter la moindre chose. C’est bien dommage…