L'histoire :
Boréale se trouve prisonnière dans une fosse de chasse. En face d’elle, se tient un loup mort, trucidé par les pieux du piège. Soudain, des hommes approchent. Elle leur demande de l’aide pour sortir de ce trou. Ce sont des giboyeurs qui ont l’autorisation de chasser sur les terres du Jarl de la contrée. Ils l’aident à sortir puis ramènent Boréale à leur campement. Leur chef a bien l’intention de s’occuper d’elle en guise de remerciement du sauvetage de ses hommes. Boréale réagit de manière très violente et tue le chef des giboyeurs. Elle se trouve maintenant aux prises avec ses hommes. Soudain, Thorgal surgit des bois et intervient avec son arc pour neutraliser les giboyeurs. Un son de corne siffle la fin du combat. Des hommes en armes approchent. Leur chef demande ce qui se passe. Thorgal profite de l’’occasion pour se présenter en tant que père d’Aniel Aergison, Jarl de cette contrée. Le chef de la patrouille n’en croit rien et assure que son Jarl se nomme Aniel de Valnor. Il fait capturer alors Thorgal et Boréale afin de les ramener dans leur forteresse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Thorgal et de sa famille se poursuivent au sein de la série « régulière » et dans les contrées froides du Nord de l’Europe. L’aventure reprend directement à la fin de l’album précédent. Boréale a pris la fuite et Thorgal s’est lancé à sa poursuite. Ils se trouvent sur les terres du Jarl Aniel de Valnor et leurs chemins vont finalement finir par se croiser. Aussi surprenant que cela paraisse, Boréale semble animée par une force étrange qui la pousse à fuir Thorgal et Jolan. Aniel de Valnor, lui, ne s’intéresse qu’à la science et à la magie, il est entouré d’une nouvelle érudite et alchimiste, Dame Pallas, dont l’influence sur lui ne cesse de croître. Thorgal va avoir fort à faire pour se sortir, une fois encore, de ce guêpier dans lequel il se retrouve coincé avec Boréale, prisonnière des hommes d'Aniel. Ce nouvel opus scénarisé par Yann se construit autour de moult rebondissements qui vont rendre l’aventure de Thorgal plus palpitante. Il mélange magie, croyance et technologie Atlante pour alimenter les intrigues, qui réservent une surprise en fin de tome. Au dessin, comme pour les précédents tomes, Fred Vignaux est très efficace. Son trait rosinskien colle au récit, les situations et mises en scènes sont elles aussi très convaincantes.
