L'histoire :
XXIe siècle, dans une Russie ravagée par le nucléaire. Vlad Zolkoff est un ancien capitaine de l’armée russe qui ne fait pas dans la dentelle. Soldat d’élite et combattant hors pair, il a finit par retrouver son frère Igor et peut donc théoriquement toucher l’héritage qu’il convoitait. Mais en s’enfuyant, Igor s’est emparé d’une mystérieuse mallette dont le contenu informatique est susceptible de bouleverser l’équilibre mondial. Vlad, Igor, Simon Elenstein et leur prisonnière savent qu’ils n’iront pas très loin dans cette petite voiture qui tente de traverser la Sibérie. Aussi décident-ils de rejoindre le colonel Sokolov, qui leur a permis de sortir de la « Zone rouge » (lire l’album du même nom). Ils comptent sur l’intégrité et le sens de la démocratie de ce dernier, pourtant représentant théorique des puissants qui leur font la chasse, pour les tirer de ce mauvais pas. Une fois sur place, après un bref passage en cellule, ils accèdent enfin au contenu de la précieuse mallette…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Difficile de se souvenir où nous en étions restés dans ce road-movie post-apocalyptique… Les aventures de Vlad Zolkoff, pourtant parties sur des bases fort encourageantes (jusqu’au 3e tome), se sont peu à peu noyées dans un méli-mélo confus et stéréotypé. Du scénario de Swolfs, ne reste qu’une vague atmosphère d’anticipation, gâchée par des rebondissements qui fond du sur place. Ça sent la manipulation commerciale à plein nez. Vlad et ses copains enchaînent donc les périodes de fuite, les passages en prison et les coups d’éclat intermédiaires, pour assurer tout juste un minimum de cohérence. On ne sait toujours pas ce que contient la mallette, ni qui sont exactement ces ridicules bureaucrates qui complotent depuis 6 tomes en haut de leur gratte-ciel. Même le dessin de Griffo n’est plus aussi chiadé que sur les premiers tomes. Certes, le talent du bonhomme plane toujours sur la série, mais cette Opération déluge est loin d’être peaufiné, avec un trait à la fois plus rapide et plus épais. Un énième épisode qui s’oublie vite…