L'histoire :
- Un cadeau de marque pour Satan : La nouvelle année approche. Satan demande à William de lui faire cadeau d’une âme avant minuit. Il lui demande avant tout de l’inattendu. Sur cet entrefait, il envoie son double sur Terre. Cette fois, William se retrouve vraiment n’importe quand, sans savoir où chercher. Il trouve un vieux journal par terre et commence à le lire. Soudain, un homme sort de terre. Surpris, William se demande qui il est. Le voilà en présence du personnage de plus illustre de toute l’histoire pénitentiaire : Bobo ! En effet, on parle souvent de lui dans le journal, surtout celui de Spirou. Bref, voilà une occasion de ramener un personnage célèbre à son maître…
- William Lapoire explorateur : Satan est très en colère après William. Il en a par-dessus la tête de ses missions ratées. Il lui offre un casque colonial pour sa prochaine mission, car il va devoir se rendre en Afrique afin de ramener le professeur Livingstone. Le seul indice qu’il a pour le trouver, c’est qu'il est le seul homme blanc actuellement en Afrique Centrale. Voilà donc Lapoire parti pour de nouvelles aventures. A peine arrivé, il tombe sur un groupe d’indigènes noirs, dont le chef est blanc albinos. S’agit-il du professeur ? William a un doute…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome des aventures amusantes de William Lapoire est paru en 1986 dans la collection Phylactère. Il se compose de plusieurs histoires plus ou moins courtes, au cours desquelles William, roi indétrônable de la stupidité et de la maladresse, passe son temps à rater ses missions. L'auteur Serge Ernst profite donc du fil conducteur mis en place dans le premier tome, pour mettre en scène son personnage attachant, mais terriblement maladroit. Chaque aventure le mène vers de nouvelles célébrités qu’il n’arrive pas du tout à convaincre et encore moins à ramener aux enfers. Le dessin colle parfaitement à son univers, un graphisme simple mais efficace, qui met en scène moult situations amusantes. Ernst peaufine sa narration. Il joue sur le langage et les expressions pour accentuer l’humour déjà visuellement présent. Ainsi, l’histoire avec Dracula illustre parfaitement cette réussite des jeux de mots, un vrai régal à lire, et d’une simplicité déconcertante dans son utilisation. Un album bien fait, une couverture accrocheuse : tout pour plaire aux fans.