L'histoire :
Nous nous trouvons dans une église parisienne en petite, toute petite compagnie. A part les 5 personnages humains, l'église est habitée par une kyrielle d'angelots, hauts comme trois pommes et qui exercent le dur métier d'anges gardiens. La petite vie de tout ce gentil monde est bien organisée. Le soir, fiesta arrosée de bon vin de messe. Le matin, après la grasse matinée, toilette dans le bénitier, une cigarette au bec. L'après midi, pique nique d'hosties. Mais voila que le curé se met à dire des choses insensées pour un serviteur de Dieu, prônant la luxure et le désordre. Que se passe t-il ? Ce sont en fait des petits diablotins, à la mesure des angelots, qui titillent le curé et lui font dire n'importe quoi. Des diablotins dans une église ! La résistance va s'organiser. La bataille promet d'être rude !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un superbe dessin au service d'un scénario original, amusant et bon enfant. Voila en quelques mots l'impression que l'on a au sortir de cet album sympathique. Dieter transforme joyeusement une belle église en appartement très haut standing pour lilliputiens voletant, sans jamais tomber dans le mauvais goût. Du coté obscur de la force, les diablotins ne sont pas de terribles monstres, animés d'intentions maléfiques et apocalyptiques, mais plutôt de vilains garnements, près à dérouiller de l'ange à coups de sabots. Cela pour vous donner le ton de cette histoire. Le dessin de Boiscommun est fidèle à lui-même, c'est à dire superbe. On garde surtout dans les yeux, sorte de persistance rétinienne devant une image éblouissante, les deux dernières planches, époustouflantes. Un album tout à fait plaisant, et qui présage une suite des plus enjouées.