L'histoire :
Le « maître » est l'inventeur génial des androïdes, des machines totalement asservies aux humains. Version après version, il en a amélioré les capacités, jusqu’à l'aboutissement du premier androïde totalement opérationnel, le n°17. Ce dernier est la dernière machine construite sur la base de cellules humaines prélevées sur son concepteur. Quand celui-ci découvre cet exterminateur issu de lui-même, il est frappé de stupeur. Il meurt quelque temps après du choc émotionnel provoqué par cette rencontre. Lorsque son dernier souffle le quitte, il se réincarne mystérieusement dans le n°17 avec une obsession : il faut libérer les androïdes
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Exterminateur 17 est une BD de 1979, rééditée par les Humanoïdes Associés avec une nouvelle mise en couleurs. Cela donne un sacré coup de dépoussiérage à cette BD sur le plan visuel ! Car côté scénario, Dionnet avait trouvé là une histoire avec un fond encore très à la mode : la modification de l'homme par la mécanique. Il nous pose cette question : à partir de quand un homme modifié par des éléments électroniques cesse t-il d'être un homme pour n'être plus qu'une machine ? Et donc, si cet homme est devenu une machine, a-t-on le droit d'agir avec lui comme de n'importe quel autre objet : l'utiliser, l'user, puis le jeter ? Le thème de l'homme-machine est présent un peu partout dans les différents genres de la BD (Gunmmm, Carmen Mac Callum). Par contre, dans cet album, si l'idée de départ est excellente, le scénario est un peu décousu. Son déroulement est loin d’être captivant. Mais Bilal a ses inconditionnels…
